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Homériade de Charles d’Oiron

Agenda, Paris, Théâtre

Ce texte a été écrit en 2003, 2004 et 2006 par Dimitri Dimitriadis , un auteur grec avec qui j’ai une correspondance depuis plusieurs années.
Il semble de plus en plus évident qu’Homériade, comme d’autres textes de Dimitriadis, soit une métaphore de ce que la Grèce / l’Europe vit en ce moment. Une des thèses de Dimitriadis, qu’on retrouve dans « Nous et les Grecs » ou encore en filigrane dans Homériade est qu’en aucun cas un pays / un homme ne peut sortir d’une crise par un retour en arrière ;
– Que le goût pour la nostalgie (nostos: retour ,algos : douleur) est une chose dont il faut se méfier. Que le désir de rétablir une situation ancienne qui semblerait moins pire que celle présente est une machine à désastre.
J’ai donc demandé à Dimitriadis ce qu’il pensait de l’arrivée de Syriza en Grèce afin de faire un rapprochement avec Homériade. Il n’est pas impossible, qu’un texte plus fourni sur cette question soit rédigé plus tard par Dimitriadis.
-« Selon toi le changement de politique en Grèce est il une nouveauté ou un redite ? »
-« En ce qui concerne l’arrivée de Syriza au pouvoir, tu me poses une question qui me facilite la réponse : passage a la nouveauté ou de la redite? Eh bien, de la redite avec une nuance de nouveauté.
Le discours politique, la politique, surtout en Grèce, mais un peu partout, est vide de sens, ses mots et ses actes concernent la partie la moins essentielle et la moins riche de l’identité humaine.
Le soir des élections j’étais dans un état de désert sentimental, de vide mental, dans une solitude existentielle totale. Donc, que dire après le résultat électoral par rapport aux questions posées aussi bien par « Homériade » que par « Nous et les Grecs »?
Le malheur c’est que ce questionnement-la reste absolument intact, toujours valable, puisqu’il n’est envisageable que par une minorité minoritaire seulement.
Ce qui intéresse la majorité et ses chefs ce n’est que le retour au bien-etre, ce qui se limite a une vie primitive et satisfaite de ses propres limites.
Je vais essayer de penser sur ce que tu me demandes concernant le soi-disant changement politique chez nous.
Je te dirai bientôt.
De toute façon, le spectacle que tu prépares continue, en tant que thématique, non seulement à être d’une urgence exorbitante mais à constituer aussi la seule qui pourrait constituer la base, le point de départ pour une réflexion vraiment politique. »
Note d’intention de Charles d’Oiron

Homériade
Création collective
Charles d’Oiron
Avec
Charles d’Oiron
illustration
Dorian Jude

La Loge Théâtre
Du 10 au 13 mars 2015 à 21h

9 mars 2015/par Stéphane Capron
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