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Gulliver en boîte sonore

À la une, A voir, Jeune public, Les critiques, Paris, Théâtre

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La Colline inaugure sa programmation jeune public avec « Gulliver », spectacle de Karim Bel Kacem, créé en 2014 au Théâtre du Pommier de Neuchâtel. Cette pièce, aux frontières du cinéma, est une expérience technique étonnante où le public est invité à regarder par le « trou de la serrure ».

Dès l’entrée dans le vestibule du théâtre et pendant toute la pièce, le public vit une expérience sonore. Chaque spectateur est installé face à l’une des fenêtres percées dans ce cube de bois où jouent les acteurs. Si nous sommes équipés d’un casque, eux parlent à travers des micros, mêlant ainsi leurs voix aux nombreux effets auditifs du spectacle.

Des effets pourquoi faire ? Pour accompagner le récit que Lemuel Gulliver va faire à sa famille. L’action est concentrée sur la partie du roman de Jonathan Swift où le docteur rentre chez lui après un retard de 9 mois ! Son épouse, son frère et la compagne de celui-ci l’attendent dans un salon chaleureux pour l’écouter. Il va devoir se justifier en contant ses aventures sur Liliputh, une île peuplée d’habitants grands comme son pouce…

Délire-t-il ? Si on décide de ne pas le croire, il est un simple fou. On le voit à ses gestes : Gulliver applique d’étranges coutumes, il s’assoit au sol et non sur son fauteuil, il porte une veste en patchwork qu’il dit être un assemblage de plusieurs dizaines de couvertures. Mais les situations dans ce salon sont parfois confuses et manquent de profondeur dramatique – personne ne semble vraiment croire à son histoire, ni le prendre pour quelqu’un de délirant. Certaines scènes tirent alors en longueur et l’on s’ennuie parfois, comme dans un vrai dîner de famille. Peut-être est-ce notre empathie pour le héros qui va jusqu’à nous faire partager ses regrets d’avoir quitté un monde exaltant ?

Une exaltation que le public connaît par les prouesses techniques du spectacle. Le cube se transforme pour devenir Liliputh. Gulliver égrène des souvenirs. On le voit interagir avec le peuple minuscule, une foule composée de centaines de marionnettes miniatures. On distingue plus qu’on ne voit – de loin – et pour peu qu’on veuille bien se laisser prendre, l’artifice est invisible.

Hadrien VOLLE – www.sceneweb.fr

« Gulliver »
Création – coproduction : Le Thaumatrope, Théâtre du Pommier, Le petit théâtre, Theater Chur
D’après Jonathan Swift
Mise en scène : Karim Bel Kacem et Adrien Kuenzy
Dramaturgie et adaptation : Judith Bordas
Jeu : Julien Alembik, Flore Babled en alternance avec Anne-Clotilde Rampon, Bénédicte Choisnet et Pierre Moure
Création sonore : Orane Duclos
Scénographie : Hélène Jourdan
Lumière : Diane Guérin
Régie générale : Silhouane Kohler

Durée : 1h10

Théâtre National de la Colline
du 13 au 30 Décembre 2016
du mardi au samedi à 14h30 et 20h (uniquement à 20h le mardi 13 décembre, uniquement à 14h30 le samedi 24 décembre), dimanche 18 décembre à 14h30 et 16h30, lundi 26 décembre à 14h30 et 20h.
spectacle tout public à partir de 7 ans

17 décembre 2016/par Hadrien Volle
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