24 décembre 1944. Romain Rolland est seul chez lui à Vézelay. Âgé et malade, il va s’éteindre quelques jours plus tard, le 30 décembre. Le prix Nobel de littérature, conscience morale de toute une génération, s’en doute : cette veillée de Noël est pour lui la dernière.
Assis non loin de son piano, son esprit vagabonde. Il revient sur toutes les questions qui l’ont hanté depuis sa jeunesse : le pacifisme, l’attitude à adopter face aux totalitarismes, le rôle des intellectuels dans la politique, l’avenir de la France et de l’Europe, la religion. Et la musique bien sûr qui s’entremêle à ses réflexions.
De temps à autre, il se rend à son piano. Au moment où il sent que la vie va lui échapper, le grand écrivain a une dernière aspiration : jouer l’ultime sonate, l’opus 111, de celui à qui il a consacré une grande partie de son œuvre et fini par s’identifier : Beethoven
Dernières notes
La dernière soirée de Romain Rolland
De Michel Mollard
Mis en scène par François Michonneau
Avec Guilhem FabreDurée 1h15
Studio Hébertot
Du 31 août au 22 octobre 2023
Du jeudi au samedi à 19h
A 17h le dimanche
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