En 1907 (pour certains en 1906), Guillaume Apollinaire est un jeune employé de banque. Il vient de vivre une rupture amoureuse fort douloureuse avec l’Anglaise Annie Playden (« La chanson du mal-aimé »).
Ceci ou cela suffit-il à expliquer l’œuvre ? Gagner un peu plus d’argent ? Laisser exploser une déconvenue sentimentale ? L’on a glosé sur l’un ou l’autre.
Quoiqu’il en soit, il publie, à 27 ans, chez un imprimeur d’ouvrages clandestins de Montrouge, Les Onze Mille Verges, qu’il signe de ses initiales, G. A.
Ce livre fut interdit en France jusqu’en 1970 (publié par Régine Desforges). Il est encore interdit dans moult pays du monde.
Ce livre, cette œuvre est une flamme. Un embrasement intense qui réexpédie les lettres, la poésie courtoise et libertine au rang de foutrerie et de mensonge universels.
Cette œuvre redonne à l’amour, à la sexualité leurs initiales de possessions et de dons. Sans discours, sans combat contre les mœurs et libertés, juste en les alliant, contrairement à Sade, en les alliant, les mélant, les faisant tinter, vibrer à la beauté, comme celle d’une femme, d’un con, d’une paire de fesses, d’un mot… Note d’intention de Godefroy Ségal
Les onze mille verges
de Guillaume Apollinaire – mise en scène Godefroy Ségal
spectacle interdit aux moins de 18 ans
Adaptation et mise en scène, Godefroy Ségal
Scénographie Godefroy Ségal et Benjamin Yvert
Création lumière Emeric Thiénot et Benjamin Yvert
Réalisation des costumes Séverine Thiébault
Avec Géraldine Asselin, Barbara Ferraggioli, Nathalie Hanrion et Mathilde Priolet
Production In Cauda, avec le soutien la ville de Magny-les-Hameaux, la communauté d’agglomération de Saint Quentin en Yvelines, Lilas en Scène et Jipanco, avec l’aide à la création de la Drac Ile-de-France -ministère de la Culture et de la Communication
du samedi 14 au dimanche 22 avril et du mercredi 23 mai au dimanche 3 juin 2012
du mercredi au samedi à 20h00 et le dimanche à 16h00
grande salle
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