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Gérard Gelas met en scène Bibi

Agenda, Festival d'Avignon, Théâtre

« Il faut de toute urgence lire Henri Frédéric Blanc » me répétait depuis fort longtemps un ami dessinateur Dominique Rousseau. Après avoir entendu « La Révolte des fous » porté par Richard Martin en son Théâtre Toursky, j’eu le sentiment d’être le cancre du fond de la classe. Rousseau avait raison, nous tenions en BLANC un auteur du Sud-Mondial, un auteur majeur. Avec toute l’extraordinaire réinvention du langage que pratiquent certains auteurs méditerranéens qui poussent leur talent, quelquefois, jusqu’à ne même pas risquer la publication pour dessiner, avec l’aide des vents marins des métissages et de la liberté de penser, des clés magiques destinées à ouvrir les menottes du quotidien qui nous emprisonne.

Et puis l’acteur Cyril Lecomte vint me trouver avec son adaptation de BIBI, l’histoire d’un orang outan dont la devise est : « mon sens à moi, c’est le sens interdit ». Ce type de signalétique a toujours éveillé chez moi la curiosité. Je découvris donc avec ravissement l’adaptation de Cyril, et bien entendu le roman duquel elle avait été tirée. M’apparurent alors des éléments de mise en scène relevant proprement de la pataphysique. Une sorte de réunion de symboles apparemment hétéroclites pour mieux descendre, grâce à eux, dans les entrailles du monstre qui nous dévore tous.

Bibi devint alors pour moi le guerrier irrespectueux qui, par le rire et la vision du poète, secoue l’arbre officiel dans lequel jacassent les perruches tenantes d’un ordre que l’on veut nous faire croire sinon éternel, tout du moins indispensable à notre survie. Et puis cette phrase d’Henri Frédéric Blanc : « Plus inquiétant que le bruit des bottes, il y a le silence des pantoufles », qui ne peut que vous inviter à le briser, ledit silence, et si possible par des éclats de rire, car, jusqu’à preuve du contraire, eux n’ont jamais tué personne. » Note d’intention de Gérard Gelas

BIBI, OU LES MÉMOIRES D’UN SINGE SAVANT

Création et Production

De Henri Frédéric Blanc ( éditions du Fioupélan )

Adaptation Cyril Lecomte

Mise en scène, scénographie et lumières : Gérard Gelas

avec Damien Rémy

Costumes : Monika Mucha et Christine Gras

Création son : Jean-Pierre Chalon

Régie son et lumière : Jean-Louis Cannaud

Théâtre du Chêne Noir – Avignon Off 2012

salle Léo Ferré à 11h00

Du 7 au 28 juillet 2012

20 mai 2012/par Dossier de presse
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