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François Girard met en scène Parsifal de Wagner

Agenda, Lyon, Opéra

Comment vous situez-vous parmi les multiples lectures engendrées par Wagner en général et Parsifal en particulier ?

Pour moi, le premier devoir d’un metteur en scène est de servir l’œuvre, texte et musique. S’il se sert de l’œuvre pour imposer son concept ou son esthétique, il brise le contact qui doit la relier au public. Et cela s’applique particulièrement à Wagner dont la pensée a été kidnappée et réappropriée gratuitement à l’envi. Je suis moi-même auteur mais quand je me mets au service d’un autre, je me sens naturellement libéré de cette démarche.

Ce qui frappe avec Parsifal, c’est la multiplicité des angles de lecture : sa bibliographie est faramineuse. Tout le monde s’y est mis : des ecclésiastiques aux psychanalystes en passant par les musicologues, les dramaturges et les philosophes.

On a entendu tout et son contraire. Le génie de Wagner est d’échapper à toute simplification : 130 ans après sa création, l’opéra a conservé tout son mystère.

Qui en est responsable ?

Wagner lui-même bien sûr. Il se sait à la fin de sa vie et est conscient qu’il va composer sa dernière oeuvre. Il fait donc le ménage sur sa table de travail. Il y trouve ses projets sur Bouddha, Jésus Christ et Perceval. Dans un geste désespéré, il essaie de tout réconcilier en une seule oeuvre et décide qu’il doit tout mélanger. Certes, il manquera certaines choses.

Le défi est sans doute trop grand pour l’homme mais le résultat reste, lui, plus grand que tout. On échappe à la réalité

humaine et on accède à un monde idéal. C’est en cela que Parsifal a une portée initiatique. La réconciliation ultime de

ces contraires est vouée à l’échec mais la tentative de Wagner donne naissance à une oeuvre incroyable.

Comment alors peut-on en faire le tour ?

C’est impossible. Parsifal est un gouffre où se bousculent une foule d’inspirations. Chaque fois que l’on croit avoir décelé une clé de lecture, elle ouvre la porte à trois fois plus de questions. J’ai l’impression que je n’aurai jamais fini et, pourtant, j’ai l’impression d’arriver à une certaine transparence. Et celle-ci est capitale car elle permet au spectateur de trouver une place pour ses propres propositions.

Extrait de l’interview de Serge Martin dans dossier de presse

Parsifal de Wagner

Direction musicale

Kazushi Ono

Mise en scène

François Girard

Dramaturgie

Serge Lamothe

Décors

Michael Levine

Costumes

Thibault Vancraenenbroeck

Lumières

David Finn

Vidéo

Peter Flaherty

Chorégraphie

Philippe Giraudeau

Orchestre et Choeurs

de l’Opéra de Lyon

Parsifal

Nikolai Schukoff

Kundry

Elena Zhidkova

Amfortas

Gerd Grochowski

Gurnemanzr

Georg Zeppenfeld

Klingsor

Alejandro Marco-Buhrmester

Titurel

Kurt Gysen

Durée : 5h30 avec entracte

Opéra de Lyon

mars 2012

ma 6 – VEN 9 18H

dim 11 15h – mer 14

sam 17 – MAR 20

VEN 23 18h – dim 25 15h

4 mars 2012/par Stéphane Capron
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