Jean Piat triompha il y a 17 ans dans L’affrontement le chef d’œuvre de Bill C. Davis qui valut à Jack Lemmon d’aller aux oscars et en France un Molière à Francis Lalanne.
La pièce est donc pour la première fois rejouée dans sa dernière version dans l’adaptation de Dominique Piat et son père. Elle est d’une brulante actualité : pourquoi l’Eglise catholique refuse-t-elle encore aux femmes le droit de sacerdoce ? Et pourquoi s’oppose-t-elle au mariage des prêtres ? Enfin est-elle homophobe ou pas ? Avec une extraordinaire virtuosité maniant l’humour féroce et la tendresse humaine, la pièce saluée dans le monde entier oppose un prêtre irlandais ivrogne à un jeune séminariste revenu de l’enfer de la prostitution ! Ils s’affrontent dans un combat sans merci au dénouement tragique et imprévisible dont sortira vainqueur la Foi : un vrai moment de grâce et d’émotion !
L’affrontement est un diamant à mille facettes où chacun, chrétien, musulman, juif ou tout autre croyant s’y reflète avec beaucoup d’émotion car la réussite de Bill C. Davis est d’avoir dépassé le strict cadre de l’Eglise Romaine pour atteindre à l’universel. C’est de la religion des hommes qu’il s’agit. De cette quête de chacun vers un Dieu protecteur et fraternel qui par sa compréhension et sa tolérance nous aide à supporter nos doutes et nos douleurs, mais aussi cette recherche folle de l’homme vers lui-même, de tenter chacun pour soi de sortir de son propre être ce qu’il y a de meilleur, de plus tolérant, de plus beau. Alors la pièce touche à la grâce car loin d’être une leçon liturgique, un combat spectaculaire entre le bien et le mal, elle est ce qui est beaucoup plus drôle et bouleversant, un affrontement entre le pas si bien et le pas si mal, entre le père Tim Farley, ivrogne irlandais au grand cœur, et Mark Dolson, séminariste rebelle qui a fait le trottoir. Un merveilleux duel de théâtre qui exige un vrai duo d’acteurs à forte personnalités opposées : Davy Sardou et Francis Huster. Note de Steve Suissa d’après dossier de presse.
L’affrontement
Une pièce de Bill C. DAVIS
Une mise en scène de Steve SUISSA
Avec Francis HUSTER dans le rôle du père Tim Farley
Et Davy SARDOU dans le rôle de Mark Dolson
Mise en scène : Steve SUISSA
Décor : Stéfanie JARRE
Costumes : Edith VESPERINI
Lumière : Jacques ROUVEYROLLIS
Son : Alexandre LESSERTISSEUR
Assistant mise en scène : Denis LEMAITRE
A partir du 28 avril 2013 jusqu’au 2 juin 2013 du mardi au samedi à 19h, et matinées le dimanche à 17h30
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