Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

"Fragments d’un discours amoureux" mise en scène Arnaud Churin au Théâtre Bastille du 4 au 20 mai 2010

Agenda, Paris, Théâtre

@ Julien Piffaut

Les fragments de ce discours ne peuvent être dits que par des amoureux. Deux amoureux qui tenteront de déciller leur regard sur l’amour. Ils ne veulent pas « connaître » l’amour, ils veulent l’affirmer. Chacun prisonnier dans cette solitude, que désormais nous savons commune à tous, ils sont amoureux. Mais de qui ? C’est pour tendre cette dimension de la chair que nous avons voulu, en plus des deux comédiens joindre une danseuse. Pour qu’au-delà des déterminations, hétéro /homo il y ait une incarnation, donc une crédibilité dans les situations qui sont développées. Le trio finalement, renforce la solitude et le « quant à soi » de chacun des interprètes. C’est de cette solitude tellement reconnue par le public, tellement détaillée par la maladie que l’amour provoque de vouloir être exact dans son ressenti, que le spectateur « Umpfe ». Il peut projeter à loisir ses situations de langage à lui, les fragments de son vécu amoureux car la « distribution » n’impose pas un lien. Tantôt l’un tantôt l’autre sont délaissés, et la fille dans certains cas est la poule d’une expérience, ou une émanation du texte lui-même. L’ensemble doit être de nature à « déplier » la complexité du texte, à se réjouir de son entendement. L’espace dans lequel évolue les interprètes est nu, afin que toutes les situations soient vraisemblables sans qu’aucune d’entre elles n’aient besoin d’être accessoirisées. La langue de Barthes est tellement juste, tellement équilibrée que tout doit concourir à en faire le centre de la représentation. Pour rencontrer les solitudes qui sont sur scène il faudra que notre esthétique reste extrêmement légère et que les images qu’elle pourrait déployer proviennent des interprètes. Ils sont auto-suffisants, c’est eux qui sont l’objet de leur propre discours, puisque « c’est un amoureux qui parle et qui dit ». Aucune machinerie extérieure ne saurait être mise en place, ce sont les interprètes qui doivent tout produire, tout faire advenir. Extrait de la note d’intention d’Arnaud Churin.

Fragments d’un discours amoureux

D’après Roland Barthes

Mise en scène Arnaud Churin

Jeu Arnaud Churin, Scali Delpeyrat et Luciana Botelho

Collaboration artistique Emanuela Pace

et Philippe Marioge, Gilles Gentner et Olivier Bériot

Chant Dominique Wenic Béaruné

Production Espace des Arts, Scène nationale de Chalon-sur-Saône

Coproduction La Sirène Tubiste

Avec le soutien de la MC93 Bobigny

Avec l’aide à la production d’Arcadi

Du 16 au 19 novembre 2011

19h30 – sauf le dimanche

Théâtre de la Bastille

76, rue de la Roquette

75 011  Paris

http://www.theatre-bastille.com/

Métro : Bastille (ligne 1-5-8)

1 mai 2010/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut