Philippe Saire présentera les quatre pièces chorégraphiques de la série Dispositifs, à la frontière entre la danse et les arts visuels, en mai 2 au Centre Culturel Suisse de Paris.
Philippe Saire, figure majeure de la danse contemporaine en Suisse, a créé une trentaine de spectacles à ce jour, sans compter les performances, court-métrages et ateliers.
Ses intérêts, hormis le mouvement, portent vers les arts visuels, le théâtre, le cinéma.
Ces disciplines parsèment ses pièces chorégraphiques, des travaux souvent intenses et à la réalisation ciselée.
Philippe Saire est né en 1957 en Algérie, où il passe les cinq premières années de sa vie. Établi à Lausanne, il se forme en danse contemporaine et suit des stages à l’étranger et notamment à Paris.
En 1986, il crée sa propre compagnie. Implantée dans la région lausannoise, elle développe son travail de création et participe à l’essor de la danse contemporaine à travers toute la Suisse.
En 1995, la Compagnie Philippe Saire inaugure son lieu de travail et de création, le Théâtre Sévelin 36. Situé à Lausanne, ce lieu est entièrement consacré à la danse contemporaine, il contribue à la circulation d’oeuvres à dimension internationale, tout en programmant des compagnies locales dont il favorise l’émergence.
En 1998, Philippe Saire obtient le « Grand Prix » de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques. Cette même année, il est également lauréat du « Prix d’auteur » du Conseil général de Seine-Saint-Denis (France), aux VIe Rencontres chorégraphiques internationales pour Etude sur la légèreté.
En 2004, il reçoit le « Prix suisse de danse et de chorégraphie » décerné par ProTanz, Zürich.
Dès 2003, Philippe Saire enseigne le mouvement à la Manufacture – Haute école de théâtre de Suisse romande.
En 2013, le Théâtre Sévelin 36 est le lauréat du « Prix spécial de danse » de l’Office fédéral de la culture.
Lundi 14 et et mardi 15 mai 2018 : deux représentations par jour de Black Out (2011, 40 min)
Cette pièce au dispositif original propose une véritable expérience pour le public qui y assiste en surplomb.
Sur un sol couvert de milliers de fragments d’une matière noire, une danseuse et deux danseurs viennent tracer et composer, à l’intérieur de l’œuvre chorégraphique, une œuvre plastique.
Jeudi 17 et vendredi 18 mai : soirées doubles avec NEONS (2014, 40 min) et Vacuum (2015, 25 min) >> dossier de
Avec deux danseurs, des journaux lumineux et des néons, NEONS Never Ever, Oh ! Noisy Shadows se joue entre ombre et lumière et traite de l’intimité et de la séparation.
Avec la même distribution, Vacuum explore un nouvel aspect de notre perception sensorielle, à travers une illusion d’optique créée par deux néons. Un jeu d’apparitions et de disparitions des corps, entre trou noir et éblouissement.
Du mardi 22 au vendredi 25 mai : une ou deux représentations par jour du quatrième volet, Ether (2017, env. 40 min)
Ether prend comme point de départ des fumées dans un espace scénique en point de fuite. La pièce porte sur cette zone transitoire entre présence et absence.
Ether sera créé du 25 au 29 avril 2018 au Théâtre Sévelin 36 à Lausanne
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