Pour sa deuxième édition, le festival Visions d’exil met en exergue la figure de l’Exilé et le portrait qu’on en dresse. Qui sont ces femmes et ces hommes qui ont réussi à passer nos frontières ? Quelles épreuves ont-ils et ont-elles traversées ? Comment ces êtres vivent-ils sur une terre nouvelle, coupés de leurs attaches ? Quels dispositifs et procédures sont adoptés pour les accompagner ou a contrario pour éviter de les accueillir ?
L’Exilé c’est l’autre, l’étranger, celui qui ébranle notre monde et qui le fait bouger, celui qui peut nous aider à avancer. L’art permet d’interroger et d’en déconstruire les représentations, en les mettant à distance, en les poussant dans leur retranchement, en les détournant et en les vrillant.
Le festival a souhaité privilégier l’expression d’artistes en exil à travers de nombreuses créations (films, spectacles, concerts, expositions, bal hip-hop et rendez-vous dédiés au jeune public) portées par des artistes venus d’Afghanistan, d’Afrique du Sud, d’Argentine, du Brésil, du Cameroun, du Chili, de Centrafrique, du Congo Brazzaville, de Côte d’Ivoire, d’Egypte, de France, de Gambie, de Grèce, de Guinée, d’Iran, d’Irak, du Liban, du Mali, du Pakistan, de Palestine, de République démocratique du Congo, de Russie, du Soudan, du Sénégal, de Syrie et d’Ukraine…
Cette année Visions d’exil se déploie du 2 novembre au 2 décembre 2018 en 2 temps forts.
Le premier avec et au Palais de la Porte Dorée – Musée national de l’histoire de l’immigration, coproducteur des événements qu’il accueille. Le second avec et à la Cité internationale des arts, sur son site de Montmartre dans le 18e arrondissement.
D’autres lieux comme le Mac Val – Musée d’art contemporain du Val-de-Marne et Théâtre – Sénart, Scène nationale sont aussi de la partie.
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