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Un festival d’Avignon 2018 en tout genre

Danse, Festival d'Avignon, Théâtre

Dessin de l’affiche CLaire Tabouret, Cour d’honneur par Christophe Raynaud de Lage

Olivier Py a dévoilé à la FabricA la programmation de l’édition 2018 qui va explorer les questions du genre, de la trans-identité, et de la sexualité, en France et dans le monde, avec une très forte participation d’artistes du monde arabe. Cette année le Festival d’Avignon et le Off vont débuter le même jour le vendredi 6 juillet 2018. Un Festival d’Avignon raccourci de deux jours cet été (19 jours au lieu de 21 en 2017), il s’achèvera le mardi 24 juillet. Le Off fermera de son côté le dimanche 29 juillet.

« La culture, une antidote au terrorisme ambiant« , telle a été la tonalité de tous les discours des élus représentant les collectivités (Ville, Agglo, Département, Région) en préambule de la présentation de l’édition 2018. « Le genre ne recouvre pas uniquement la trans-identité » a expliqué le directeur du Festival, « il permet de questionner des sociétés éloignées les unes des autres« . Et si le Moyen-Orient était au cœur de l’édition 2017, ce coin du monde n’est pas oublié. On continuera de parler arabe cet été avec la présence de nombreux artistes et de spectacles engagés politiquement. Dans Retour d’Amir Reza Koohestani, il sera question de deux parents parlant de leurs enfants et de leur avenir dans la société iranienne. L’iranien Gurshad Shaheman présentera Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète, un spectacle sur les migrants et la discrimination. Et dans Mama, l’égyptien Ahmed El Attar s’interrogera sur les mères donnant naissance à des machos. David Bobée présentera tous les jours à midi le traditionnel feuilleton dans le jardin de la médiathèque Ceccano, Mesdames, messieurs et le reste du monde, il sera très engagé, et un épisode sera consacré au procès de Kirill Serebrennikov prévu en mai en Russie.

Olivier Py a confirmé les noms que nous vous révélions cet hiver. Dans la Cour d’honneur, Thomas Jolly présentera Thyeste de Sénèque. Puis le chorégraphe israélien Emanuel Gat présentera Story Water avec l’ensemble modern. On connait le goût de Julien Gosselin pour la littérature et les spectacles au long cours. Après Les particules élémentaires d’après Michel Houellebecq et 2666 d’après Bolaño, le metteur en scène s’attaquera lui à l’œuvre de Don DeLillo avec Mao II, Joueurs, Les noms, un spectacle marathon d’au moins 8 heures. Plus de trente ans après sa première venue au Festival d’Avignon aux côtés de Pina Bausch, Raimund Hoghe propose pour la 72e édition de recréer 36, avenue Georges Mandel et de l’adosser à sa nouvelle pièce Canzone per Ornella.

Le chorégraphe et danseur François Chaignaud présentera Romances inciertos dans une mise en scène de Nino Laisné. Romances inciertos est un estuaire, un delta. Une zone difficilement situable sur les cartes, à la confluence de musiques espagnoles de tradition à la fois orale et “savante”, qui inspirent des danses, des poèmes et de mini épopées dont les héroïnes jouent des rôles qui ne sont pas les leurs. La question du genre sera également traitée dans Saison Sèche de Phia Ménard et dans TRANS (més enllà) de Didier Ruiz, spectacle documentaire sur des transsexuels à Barcelone.

Le metteur en scène, Richard Brunel, directeur de la Comédie de Valence présentera sa dernière création, Certaines n’avaient jamais vu la mer, une adaptation du roman de Julie Otsuka. Le spectacle sera créé en amont lors du Festival Ambivalences fin mai. Didier Galas emmènera en itinérance Ahmed, le célèbre personnages des pièces d’Alain Badiou créés dans les années 90 au Festival d’Avignon (à l’époque dans la mise en scène de Christian Schiaretti).

Retour de Sasha Waltz avec Kreatur, d’Ivo van Hove avec De Dingen die voorbjgann d’après Louis Couperus et du lituanien Oskaras Korsunovas avec un classique, Tartiufas de Molière. Autre classique en français cette fois, Iphigénie dans la mise en scène de Chloé Dabert. L’École du Nord sera présente avec le spectacle de fin d’année mis en scène par Christophe Rauck, Le Pays Lointain (un arrangement) d’après Jean-Luc Lagarce avec un complément littéraire de Christophe Pellet.

Toujours pas de spectacle dans la carrière Boulbon cette année, mais un nouveau lieu ouvre, La Scierie au 15, boulevard Saint-Lazare près du parking des Italiens, inauguré par Olivier qui y présentera Pur Présent, trois tragédies de 50 minutes qui interrogent la politique et la finance.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

La programmation complète de la 72ème édition
Au delà de la forêt, le monde
Miguel Fragata et Inès Brahona – Chapelle des Pénitents blancs – 6-13

Ahmed revient d’Alain Badiou
Didier Galas – Spectacle itinérant – 6/23

Thyeste de Sénèque
Thomas Jolly
Cour d’honneur – 6/15

Grito Pelao
Rocio Molina
Cour du Lycée Saint-Joseph – 6/10

Mesdames, messieurs et le reste du monde
David Bobée
Jardin Ceccano – 7/21

Ovni(s) par le collectif Ildi ! Eldi
Benoît XII – 7/11

Le grand théâtre d’Oklahama d’après Kafka
Madelaine Louarn et Jean-François Auguste
L’autre Scène à Vedène – 7/13

Mao II, le joueur, les noms d’après Don Delillo
Julien Gosselin
La FabricA – 7/13

Kreatur
Sasha Waltz
Opéra Confluence – 7/14

La reprise, Histoire(s) du Théâtre (I) de Milo Rau
Aubanel – 7/14

Pur présent
Olivier Py
La Scène – 7/22

Romances inciertos, un autre orlando
François Chaignaud et Nino Laisné
Cloître des Célestins – 7/14

Summerless
Amir Reza Koohestani
Chartreuse – 8/15

Iphigénie de Racine
Chloé Dabert
Carmes – 8/15

Trans de Didier Ruiz
Gymnase du Lycée Mistral – 8/16

Il pourra toujours dire que c’est pour l’amour du prophète
Gurshad Shaheman
Gymnase Saint-Joseph – 11/16

May he rise and smell the fragance
Ali Chahrour
Benoit XII – 14/17

De Dingen die voorbjgann d’après Louis Couperus
Ivo van Hove
Cour du Lycée Saint-Joseph – 14/21

Léonie et Noélie de Nathalie Papin
Karell Prugnaud
Pénitents blancs – 16/23

Fille d’égyptien / Nes
Bnt al Masarwa
Cour du lycée Vernet – 16

Tartufas de Molière
Oskaras Korsunovas
Opéra Confluence – 17/21

Saison sèche
Phia Ménard
L’autre scène à Vedène – 17/24

Le cri du Caire
Abdullah Miniawy
Cour du Lycée Vernet – 17

36, avenue Georges Mandel
Raimund Hoghe
Cloitre des Célestins – 17/19

Antigone de Sophocle
Centre Pénitentiaire du Pontet – 18/20
Olivier Py

Mama
Ahmed El Attar
Gymnase du lycée Aubanel – 18/23

Artique
Anne-Cécile Vandalem
La FabricA – 18/24

Et pourquoi moi je Dois parler comme toi ?
Anouk Grinberg et Nicolas Repac
Chartreuse – 19/11

Story Water
EmanuEl Gat et Ensemble Modern
Cour d’honneur – 19/23

Certains m’avaient jamais vu la mer de Julie Otsuka
Richard Brunel
Carmes – 19/24

Méduse
Les bâtard dorés
Gymnase du Lucée Saint-Joesph – 20/23

Le pays lointain de Jean-Luc Largarce (un arrangement)
Christophe Rauck avec l’école du Nord – 20/23

Pale blue Dot – une histoire de Wilikeaks
Etienne Gaudillière
Gymnase du Lycée Mistral – 20/24

Ben & Luc
Mickaël Phelippeau et Ode to the attempt de Jan Martens
Les Hivernales – 21/24

Canzone per Ornella
Raimund Hogue
Cloitre des Célestins – 22/24

Ici-bas
Les mélodies de Gabriel Fauré
Cour d’honneur – 24 juillet

28 mars 2018/par Stéphane Capron
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On the importance of being an arab de Ahmed El Attar On the importance of being an arab de Ahmed El Attar
36, Avenue Georges Mandel de Raimund Hoghe
1 réponse
  1. Damien
    Damien dit :
    12 décembre 2017 à 11 h 22 min

    Et au théâtre du balcon, Bérénice de Racine avec dans le rôle de Bérénice, une merveilleuse comédienne transgenre. Un bon moment en perspective avec une mise en scène de Frédéric Fage.

    Répondre

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