Ils sont plus ou moins en relation mais les aléas de la vie vont les rapprocher, et aussi les confronter à leurs désirs et à leurs devenirs respectifs.
Bien qu’ils aient en commun leur jeunesse, chacun s’inscrit néanmoins dans une perspective singulière.
Si tous peinent à s’imaginer au-delà d’un futur immédiat mis à mal par les crises de tous ordres – financière, écologique, éthique, politique… – chacun d’entre eux, enfant de l’hyper consumérisme, de l’hyper connexion et de la surexposition médiatique, va se positionner individuellement face aux avancées scientifiques, technologiques et socio-politiques de leur époque, sensées favoriser leur épanouissement.
Si la disparition progressive des repères éthiques et socio-politiques des sociétés libérales consuméristes occidentales est souvent abordée par les auteurs de théâtre d’aujourd’hui, il est plus rare que l’observation des comportements humains, conditionnés – voire bouleversés – par les évolutions technologiques et les avancées scientifiques récentes y soient traitées.
« La dimension technologique que nous associons le plus souvent à l’anticipation est à la différence des arts audiovisuels, plus difficilement transposable au théâtre » comme l’indique Joël Dragutin. C’est pourquoi, pour échapper à un didactisme par trop pesant, celui-ci a choisi « la forme du conte philosophique et un découpage espace-temps plus proche du cinéma que des formes théâtrales traditionnelles » pour interroger une société dont la mutation se dessine dans un futur proche avec à la clef une question essentielle : « Ce progrès, autrefois porteur d’espérance et de justice sociale, serait-il devenu une puissance anxiogène au service du profit de quelques uns, plus destructrice des écosystèmes et du tissu social , qu’un facteur de réelle évolution de l’humanité ? ». Note d’intention de Joël Dragutin.
En héritage
TEXTE ET MISE EN SCENE JOËL DRAGUTIN
ASSISTANT À LA MISE EN SCÈNE JEAN-BAPTISTE DELCOURT
AVEC :
Nacima Bekhtaoui
Zoé Schellenberg
Nicolas Schmitt
Manuel Severi
CONSEILLERS À LA DRAMATURGIE :
Valérie Battaglia
Géraud Bénech
Quentin Le Fèvre
SCÉNOGRAPHIE :
Michel Jaouen
CRÉATION LUMIÈRES :
Nicolas Simonin
CRÉATION SON :
Marianne Pierré
Thierry Arnold
COSTUMES :
Stefan Früh
REGIE GENERALE :
Franck Barton
STAGIAIRE ASSISTANT A LA MISE EN SCÈNE :
Simon-Elie Galibert
Avec la participation artistique du JTN
Avec la participation artistique de l’ENSATT
Avec le soutien du Fonds d’insertion de l’ESTBA financé par le Conseil régional d’Aquitaine
La SPEDIDAM est une société de perception et de distribution qui gère les droits des artistes interprètes en matière d’enregistrement, de diffusion et de réutilisation des prestations enregistréesThéâtre 95
Du 4 au 19 février 2015
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