Je tâche d’être à l’écoute des gestes qui échappent au corps, comme un lapsus.
Ils sont pour moi l’expression brute d’états que l’on traverse quotidiennement.
Ceux à l’origine de ce solo sont syncopés, incisifs, comme le trajet d’une violence contenue. Au delà de ce qu’ils sont au moment présent, je tente de les comprendre, trouver leur généalogie. De cette introspection est ressorti le sentiment du complexe, comme image déformée que l’on a de nous mêmes et qui entrave le mouvement libre du corps.
J’ai pour volonté, sinon celle de dépasser la contrainte d’un mouvement saturé, celle de l’expérimenter pleinement. Ainsi que ce qu’elle peut induire psychologiquement, et qui peut se lire sur le visage qui n’est pas toujours le relais sincère de ce que le corps ressent.
Cette pièce est finalement la mise en place d’un espace-temps, où s’observe le frottement entre deux instances d’un être complexé, ce qui est réellement et ce qu’il décide de montrer.
Note d’intention de Maxime Cozic
Emprise de Maxime Cozic
Création lumières Lucas Baccini
Composition musicale Jimmy FebveyCoproduction KLAP Maison pour la danse à Marseille (résidence de finalisation 2020), CNDC d’Angers. Soutien Pôle Arts de la Scène – Friche de la Belle de Mai.
Remerciements Compagnie Didier Théron pour accueil en résidence, Le Port des Créateurs de Toulon pour accueil en résidence et bourse.Suresnes Cités Danse 2021
Théâtre de Suresnes
Samedi 16 janvier 18h
Dimanche 17 janvier 15h
Mardi 19 janvier 19h30
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