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Emotion et bris de verre pour le renouveau du 104

Agenda, Danse, Paris, Théâtre

José-Manuel Gonçalvès @ sceneweb.fr

José-Manuel Gonçalvès nouveau patron du CENTQUATRE, un énorme maillet à la main, fracasse d’énormes miroirs. C’est l’image forte de la réouverture de ce mastodonte culturel voulu par la Ville de Paris au cœur du 19ème arrondissement. Une action de destruction pour inaugurer une nouvelle ère : tout un symbole. José-Manuel Gonçalvès a demandé à l’artiste italien Michelangelo Pistoletto d’ouvrir les hostilités du CENTQUATRE avec une performance « Twenty-two Less Two » qu’il avait présenté à la Biennale de Venise en 2009. Vingt-deux miroirs encadrés sont disposés de part et d’autre de la grande halle, et l’artiste les brise un à un, à l’exception de deux d’entre eux. Lors de la performance, le directeur de la Galleria Continua, Lorenzo Fiaschi a été blessé. Il est tombé à la renverse en frappant dans l’un des miroirs. Rien de bien grave, mais cela a jeté un froid, et c’est donc José-Manuel Gonçalvès qui a achevé l’œuvre (l’occasion de constater la force de cet ancien professeur de tennis – son métier initial !).   

Une nouvelle page se tourne donc pour Le CENTQUATRE qui souhaite désormais s’ouvrir sur de nouvelles propositions artistiques. Ce n’était pas la grande foule le 11 décembre pour l’ouverture, on était loin de l’inauguration en grande pompe du 11 octobre 2008. Le public échaudé par la froideur du lieu et les propositions peu concrètes a besoin de temps pour se réapproprier le lieu. Mais il y a déjà plus de joie dans le nouveau CENTQUATRE. Le Manège du Carré Sénart de François Delarozière y est pour beaucoup. Cette attraction de foire de 300 mètres carrés de superficie occupe l’espace de la Halle Aubervilliers. Les insectes et autres buffles font le bonheur des enfants.   

Pour ce week-end d’ouverture, José-Manuel Gonçalvès a présenté gratuitement des petites formes d’artistes qui seront en résidence : A.I.M.E. / Julie Nioche, le collectif P.H.P, Séverine Chavrier, Cyril Teste, Radhouane El Meddeb, L’amicale de production. Le week-end prochain place à la musique avec des concerts classique avec Radio France les 18 et 19 décembre 2010.   

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr   

Le Manège Carré Sénart   

Fil rouge d’Attraction !, le Manège Carré Sénart, en tournée européenne et pour la première fois à Paris, passe par le CENTQUATRE où il s’arrime pour l’hiver dans la halle Aubervilliers. Il y déploie ses éléments mobiles en faisant éclore un univers enchanté, et, véritable attraction, happe petits et grands pour un drôle de voyage. Œuvre populaire et généreuse, cette machine extraordinaire aux dimensions hors normes (18 mètres de large, 300 mètres carrés de superficie, un point culminant à 14 mètres de hauteur et un poids de 40 tonnes !) prend toute sa dimension en mouvement. A bord de ce manège – carré, et non rond ! – les 49 heureux passagers peuvent choisir de chevaucher un animal parmi les 3 buffles géants, les 4 insectes grimpeurs, les 10 insectes sur rail, les 3 têtes de poissons et quelques autres facéties poétiques et rêveuses… En outre, ils peuvent jouer, le temps d’un tour, aux marionnettistes en se retrouvant aux commandes de ces bêtes fantastiques, en actionnant des manettes.   

Du 11 décembre au 27 février 2011   

Halle Aubervilliers   

Tour de manège : 4 € / 3 €* –  Carnet de 6 tours : 20 € / 15 €*    

Les Philébulistes Extraits d’Arcane   

Samedi 11 décembre à 20h et dimanche 12 décembre à 17h    

Halle Curial – gratuit   

Une roue pour unique agrès, pendant que deux personnages jouent à défier la rotation de cette surprenante machine. Le spectacle Arcane est une relation acrobatique et vertigineuse entre l’homme et l’objet, ce qui donne essor à une pratique de cirque nouvelle et à un spectacle inédit. La roue Philébule est un jumelage de deux roues en inox de cinq mètres de diamètre chacune reliées entre elles par un axe central. Cette double roue constitue une structure mobile gigantesque dans laquelle évoluent deux acrobates : le porteur pilote et le voltigeur passager. Transparente, elle permet au public d’accompagner chaque mouvement sous tous les angles. Le jeu prend place au sein d’un volume sans cesse redéfini par les rotations et déplacements de l’engin. Le public se trouve tout autour pour des sensations fortes assurées.   

Ce spectacle est soutenu par la Ville de Besançon, dans le cadre du dispositif Emergences, Le Théâtre de l’Espace, Scène nationale de Besançon La Scène nationale de Sénart / Combs-la-Ville, Les Ateliers Sud-Side, Marseille – Le Centre des Arts du Cirque Passe-muraille, Besançon – La Saline Royale, d’Arc-et-Senans. La Direction Jeunesse et Sports Franche-Comté, dans le cadre du dispositif défi jeune – Le Conseil Général du Doubs – Le Conseil Régional de Franche-Comté – La Direction Régionale des Affaires Culturelles de Franche-Comté.   

Nicolas Bouchaud / Eric Didry   

Le spectacle créé par Nicolas Bouchaud et Éric Didry est issu de la transcription des entretiens Serge Daney, Itinéraire d’un ciné-fils réalisés par Régis Debray dans un film de Pierre-André Boutang et Dominique Rabourdin dans lesquels Serge Daney témoigne de l’ouverture sur le monde que lui a offert le cinéma. Le spectacle met en scène cet art de la parole si propre à Serge Daney qui se décrivait lui-même comme un « passeur ». Nicolas Bouchaud dialogue et joue avec Serge Daney, en plaçant la figure de « l’homme-spectateur » au centre de son spectacle, avec la conviction que l’art du comédien est lié aux expériences du spectateur.   

La Loi du marcheur (Entretien avec Serge Daney)   

Mise en scène d’Eric Didry, avec Nicolas Bouchaud   

Du 11 au 19 décembre.    

Les 11, 16, 17, 18 décembre à 20h30, le 12 et 19 décembre à  17h    

salle 200 – 20€ / 15 € * / 12 € **   

Salle 200 – 22€ / 16,5€ TR   

Séverine Chavrier Série B – Ballard J.G.   

Séverine Chavrier nous livre une proposition scénique et musicale inspirée de l’œuvre de l’auteur de science-fiction britannique James Graham Ballard. Comment répondre aux convulsions de notre modernité où la vie affective est en voie   

Samedi 11 et dimanche 12 décembre / 18h    

atelier 6 – gratuit   

Antoine Defoort, Julien Fournet et Halory Goerger (Amicale de production)   

Le jeu de l’oie du spectacle vivant / Julien Fournet   

Bonjour concert / Halory Goerger   

ESEF BOUM BOUM / Halory Goerger & Antoine Defoort   

Cette pièce donne à voir les méthodes de production et les problèmes souvent épineux auxquels font face les équipes désireuses de « monter un spectacle ». Fonctionnant à la manière d’un tableau parodique de la production contemporaine, cette pièce se situe entre le récit documentaire, un outil pédagogique ou propédeutique ludique et une critique dérisoire du fonctionnement et des implicites de l’économie du spectacle vivant. A destination des personnes qui souhaitent éprouver les vicissitudes et les atermoiements qui jalonnent le parcours d’une création.   

Installations et vidéos présentées par l’Amicale de production   

Du 11 au 31 décembre / atelier 7 et halle Curial – gratuit   

Cyril Teste / Collectif MxM    

Pour rire pour passer le temps.   

Texte de Sylvain Levey, mise en espace de Cyril Teste.   

Sur un texte incisif et à l’humour désespéré signé Sylvain Levey, Pour rire pour passer le temps est une variation sur les mécanismes de la violence. Cyril Teste y invente un astucieux dispositif où la question de la représentation est confrontée au réel.   

Samedi 11 décembre à 16h  et dimanche 12 décembre à 16h30. Gratuit.   

Collectif PHP (Henriette Desjonquères, Paul Fargues, Pauline Julier)   

Vous n’en avez pas marre de jouer à la belote ?   

PHP présente dans l’atelier 5 du CENTQUATRE la pièce n°4 de Vous n’en avez pas marre de jouer à la belote ? Entre spectacle et exposition, cette pièce est une invitation à la contemplation d’un univers nourri par le cinéma, la télévision, internet et les mythes antiques. Ici déplacés, les  images, les sons, les personnages en chair et en os trouent le réel et (re)trouvent un potentiel de fiction et de rêve.   

Samedi 11 décembre à 18h et dimanche 12 décembre à 16h   

atelier 5 – gratuit   

DANSE   

A.I.M.E. / Julie Nioche Brèves suspensions, performance   

Samedi 11 à 15h, 17h, 19h, et 21h et dimanche 12 décembre à 13h30, 15h30 et 17h30 / Salle 400 – gratuit    

La chorégraphe Julie Nioche présente sa dernière création, Brèves suspensions, pour laquelle elle s’associe de nouveau à l’équipe de Nos solitudes, spectacle créé en 2010, en proposant à deux nouveaux performeurs d’entrer dans le dispositif scénique de ce spectacle portant la danse entre sol et air, dans un nouveau rapport à la gravité. Centrée sur un corps suspendu, la performance créé un rapport nouveau à l’espace et à la gravité, où le corps fait l’expérience de la solitude grâce à ce référentiel inhabituel et invite le spectateur à l’écoute de lui-même. La danse déborde alors vers une métaphore scénique de nos attaches, nos liens et nos appuis.   

Danse   

Radhouane El Meddeb / La compagnie de SOI    

Je danse et je vous en donne à bouffer   

Performance culinaire et dansée de Radhouane El Meddeb   

« Mon idée de départ est empirique. J’ai dans ma famille longuement observé avec attention ma mère et mes tantes préparer le couscous. Plat national, servi à toutes occasions : mariages, circoncisions, deuils… Un même plat pour différents événements qui ponctuent une même existence. Une constante, l’amour de la préparation, la sensualité des produits, une forme de sacralité, de solennité de ce moment de partage indépendamment des circonstances qui convoquent ce repas. A travers cette performance Je danse et vous en donne à bouffer, je suis encore une fois dans ce qui m’anime : danser et cuisiner.   

Le samedi 11 décembre à 19h30 et le dimanche 12 décembre à 12h30    

atelier 4 – 10 € / 5 €*   

MUSIQUE   

Salon de musique (une salle devenue salon de musique pour des concerts acoustiques exclusifs)   

Samedi 11 décembre à 21h30 / Arthur H et Albin de la Simone /  atelier 6 – gratuit   

Dimanche 12 décembre à 16h / Albin de la Simone /  atelier 6 – gratuit   

Samedi 18 décembre à 21h30 / Le Dahu collectif / atelier 6 – gratuit   

OOF et son Cinémix    

Frédéric Elalouf alias DJ Oof développe des ponts entre art contemporain, graphisme, musique, danse, mode, photo, théâtre ou cinéma. Il se fait d’abord connaître grâce à ses compositions électro avec Zero dB, et avec mixtapes, sous le patronyme de Zzouf. Il revisite ensuite l’œuvre du cinéaste d’animation canadien Norman McLaren, et, en 2003, avec l’album Cinémix (2003/Universal Jazz), dépoussière les plus célèbres bandes originales françaises des années 1960.   

Samedi 11 décembre à 22h30   

halle Curial – gratuit   

Au-delà, ici. Une œuvre, un artiste, un espace : l’architecture et l’histoire du CENTQUATRE  interpellées par des œuvres d’artistes   

Michelangelo Pistoletto    

Né en 1933 à Biella, au Piémont, connu à partir des années 1960, il rejoint le mouvement Arte Povera. Si Michelangelo Pistoletto affirme très tôt une démarche spectaculaire et décisive avec ses « quadri specchianti », ses « tableaux-miroirs », il surprend et force la réflexion avec les « objets en moins ». Cet artiste crée un ensemble d’œuvres insolites, non par leur aspect étonnant de banalité mais par leur juxtaposition dans un même espace, celui de son atelier tout d’abord, puis celui des galeries contemporaines les plus innovantes. Du 11 décembre au 9 janvier 2011   

Performance exceptionnelle le samedi 11 décembre à 14h   

Ilya & Emilia Kabakov The Fallen Angel   

Ilya Kabakov est né en 1933 à Dnepropetrovsk, en Union Soviétique. Il étudie à la VA Surikov Art Academy à Moscou, puis intègre un groupe d’artistes conceptuels, en marge de l’art officiel imposé par l’Etat. En 1985, il expose pour la première fois au Kunsthalle de Bern, puis à la Dina Vierny Gallery à Paris.   

Il s’installe à l’Ouest deux ans plus tard, et entre en résidence au Kunstverein de Graz, en Autriche. En 1988, il débute sa collaboration avec sa future épouse Emilia, avec qui il travaille depuis.   

Emilia Kabakov (née Lekach) est née en 1945 à Dnepropetrovsk, en Union Soviétique. Elle étudie à la Music School de Moscou, au Music College d’Irkutsk et de Dnepropetrovsk, en parallèle de ses études d’espagnol et de littérature à l’université de Moscou. Elle s’installe en Israël en 1973, puis à New York en 1975, où elle travaille comme curatrice et conseillère artistique.   

Du 11 décembre au 9 janvier 2011   

le Jardin – gratuit   

Pascale Marthine Tayou Mur Ouvert (2010)   

Du 11 décembre au 9 janvier 2011   

Entrée halle Curial – gratuit   

Composé d’enseignes éclairées au néon et électroluminescentes, de câbles de dimensions variables, le Mur Ouvert est presque une porte ouverte.   

C’est un mur, mais c’est un mur avec des ouvertures, au même titre que l’Homme est un mur. Pour Pascale Marthine Tayou, montrer cette évidence que l’on voit tous les jours dans la rue, c’est aussi un appel à l’ouverture de chacun, un appel à l’ouverture des portes de nos âmes.   

Johan Lorbeer The Still Life Performance – Tarzan/Standing Leg   

Au CENTQUATRE, Johan Lorbeer s’attaque à la façade de la rue Curial pour une performance renversante. Johan Lorbeer est un artiste performer allemand, connu depuis quelques années pour ses performances immobiles dites « nature morte » (en anglais : « still-life performances ») qui prennent pour cadre l’espace urbain, des musées ou des festivals.   

Le samedi 11 décembre à partir de 15h30 / façade Curial – gratuit   

Le dimanche 12 décembre à partir 14h / façade Curial – gratuit   

Lawrence Malstaf Nemo Observatorium / Tranporter   

Du 11 décembre au 9 janvier 2011   

Ateliers Aubervilliers – gratuit   

Entre arts plastiques et arts ludiques, sciences et technologie, les installations monumentales de cet artiste belge, prix « Ars Electronica », placent le spectateur au centre de l’œuvre et lui font vivre une expérience à la fois physique et sensorielle. Ces machines mobiles créent un univers fait d’illusions d’optique où le regard transforme les objets en les rendant vivants.   

Oscillant entre les arts visuels et le dispositif scénographique, entre la réalité augmentée et la sorcellerie, Nemo Observatorium (2002) propose une expérience intime et plutôt insolite du chaos ! Construite autour d’un appareillage technologique complexe, cette installation ludique plonge le visiteur au centre d’un immense cylindre simulant une tornade !  L’installation Transporter (2008) est composée de deux tapis roulants de 13 mètres de long placés côte à côte qui roulent dans des sens opposés. Les spectateurs peuvent s’installer dessus et se laisser transporter lentement, tandis qu’un système caché sous le tapis produit une sensation intense sur la colonne vertébrale. Deux miroirs placés au centre de l’installation bougent de haut en bas au dessus des spectateurs.   

11 décembre 2010/par Dossier de presse
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