Stefan Zweig excelle dans la description des tourments intérieurs de ses héros. Sa nouvelle, « La Peur », en est le meilleur exemple. Construit comme un roman à suspense, la pièce se déroule au rythme haletant des angoisses d’Irène, jeune femme adultère traquée par l’étrange compagne de son amant. Mensonges ? Vérités ? Hallucinations ? Comment déceler le vrai du faux ? On assiste au vacillement d’une couple qui ne se comprend plus… jusqu’au dénouement final, véritable coup de théâtre. Cette pièce, à l’esthétique cinématographique, s’inspire de l’univers d’Hitchcock, notamment du remarquable film « Fenêtre sur cour ». Un spectacle palpitant.
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