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Elisabeth Mazev, Médée moderne dans Les eaux lourdes

À la une, Agenda, Les critiques, Paris, Théâtre

@ Thierry Falvisaner

Il y a des textes déchirants qui trouvent vie grâce à l’incarnation d’acteurs. C’est le cas de cette pièce très sombre de Christian Siméon, Les eaux lourdes, interprétée par une Elisabeth Mazev impériale.

De Christian Siméon, on se souvient du magnifique Cabaret des hommes perdus dans la mise en scène de Jean-Luc Revol et plus récemment La venus du phacochère portée par Alexandra Lamy. Les eaux lourdes, pièce écrite en 2000, est restée longtemps dans les cartons. Personne ne l’a portée sur scène. Thierry Falvisaner qui a travaillé dans l’entourage d’Olivier Py s’est emparé du texte et a bâti le projet autour de deux acteurs, Elisabeth Mazev et John Arnold (qui ne reprend pas le rôle dans le Off).

Et quelle pièce ! Une tragédie moderne, avec les mots d’aujourd’hui, donc beaucoup plus proche de notre réalité. Une pièce remuante qui doit tout à l’imagination débordante et fouillée de son auteur et à l’incarnation du rôle de Mara par Elisabeth Mazev.

L’histoire se déroule dans les années 60 et fait référence aux années 40. Pierre (Christophe Vandevelde), le mari de Mara, résistant, part à la libération à la recherche de son ami François déporté. Pierre ne le retrouvera jamais et décide de quitter sa femme. Par désespoir Mara tue leur fils, sans savoir qu’elle est enceinte d’un deuxième enfant.

Cette mère infanticide conserve en elle ses secrets. Elle parvient à percer le mystère de la disparation de Pierre (la pièce est à ce titre fortement bien documentée et fait ressortir des pans sombres de notre Histoire). Dans les années 60, toujours amoureuse de son mari, elle lui envoie régulièrement des lettres pour le reconquérir. La pièce est savant mélange de cauchemars et de situations poignantes. Christian Siméon a évité le recours aux flashs back qui auraient nui à l’intensité de l’action. C’est une écriture linéaire qui permet une montée en puissance du caractère des personnages. Tout explose lentement. On est littéralement cueilli par cette écriture et par la finesse du jeu, le tout dans une mise en scène très sobre.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Les eaux lourdes

Texte inédit de Christian Siméon

Mise en scène et scénographie

Thierry Falvisaner

Avec  Arnaud Aldigé /Ian,Julie Harnois/Alix,

Elizabeth Mazev/Mara et Christophe Vandevelde/Pierre

Régie Générale / Lumières et  décor : Sylvain Blocquaux

Création sonore et régie son : Shoï Lorillard

Costumes : Paula Dartigues

Production : Geneviève de Vroeg-Bussiere et Sylvie Moineau

Le texte de la pièce est édité aux Editions l’avant-scène–Théâtre des quatre-vents

Durée: 1h25

Le Lucernaire

Du 28 janvier au 4 avril 2015

Du mardi au samedi à 19h
Relâches les 13 et 19 février et le 31 mars 2015

29 janvier 2015/par Stéphane Capron
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