D’où l’heure de la fugue par David JisseBerg, une adolescente, entend à travers la cloison de sa chambre une dispute violente entre un homme et une femme. Ses parents peut-être ?
Au tic-tac du réveil se mêle sa voix intime
Brusquement elle décide de partir et jette des affaires dans une valise et sort de l’appartement, descend les escaliers, claque la porte cochère…
Sa valise est sonore et ses gestes désordonnés
Dans la rue, soudain… La ville et ses éclats de voix, ses bruits, ses musiques. A travers les voitures et les accidents acoustiques du réel, elle se dirige vers la gare.
Bruits de course et de mots. La palissade est en métal
Au milieu des annonces des trains au départ, la voix de la SNCF change de registre et s’intéresse à elle et lui conseille de monter dans un train qui démarre.
Boogie, aiguillages, freins et vapeur
Un dialogue s’établit.
La voix se met à lui parler comme à une intime. Elle l’accompagne dans son chemin à parcourir
Un chemin de fer, chemin de bois et d’eau qui à chaque fois fera naître un espace mental
Le son de l’atelier résonne d’imaginaire
Elle fera le chemin, rencontrera les hommes, évitera les pièges et frôlera les mystères.
C’est « le voyage de Berg »
A la fin, l’instrument lui donnera peut-être la clef ?
Derrière une caisse, sous une couverture, un vibraphone presque complet
C’est si difficile de grandir.
D’OÙ L’HEURE DE LA FUGUE
LE VOYAGE DE BERG
Composition et Scénario
David Jisse
Avec
Hélène Colombotti – Percussions et voix
Simone Hérault – Voix (Off) SNCF
Scénographie
Philippe Marioge
Ingénieur du son
Camille Lezer
Production Déléguée Théâtre De La Renaissance,
Scène Conventionnée Pour Le Théâtre Et La MusiqueThéâtre des 13 vents – CDN de Montpellier
Théâtre de la Renaissance à Oullins
du mardi 12 au samedi 16 mars 2013
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