
La CGT-Spectacle, la Coordination des intermittents et le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles ont fait évaluer par les experts de la concertation – au nombre desquels figure l’Unedic, le gestionnaire de l’assurance-chômage – leur revendication principale: le fait qu’il suffise de travailler 507 heures sur douze mois, à partir d’une date anniversaire, pour être indemnisé par l’assurance-chômage. Actuellement, les artistes doivent atteindre ces 507 heures en 10,5 mois et les techniciens, en 10 mois. Cette mesure, qui signifierait un retour partiel au système d’avant 2003, coûterait à peine 35 à 40 millions par an selon ces chiffrages. En effet, elle ne grossirait les rangs des intermittents indemnisés que de 2000 à 3000 personnes
Alors que peuvent-être les conclusions de la concertation ? Il faudra patienter après les fêtes tout en sachant que aucun des signataires (patrons et syndicats) ne souhaitent revenir sur
l’accord du 22 mars qui reste le principal point de crispation.


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