Dieu est mort de Régis Vlachos
DIEU EST MORT n’est pas une autobiographie de l’auteur. Ce n’est qu’un prétexte pour raconter l’homme dans sa petite échelle humaine face aux croyances qui l’animent durant toute sa vie. L’auteur nous raconte comment grandir est, pour l’enfant à qui l’on a fait le don de la vie, se défaire de toutes les croyances que lui impose le monde des humains. Certes, Dieu en prend pour son grade ! Mais il n’est en fait que la métaphore imbécile de l’angoisse de mort que vit l’humanité dans son ensemble. Pensez ! 6 milliards, au moins de personnes qui croient ! C’est dire l’angoisse existentielle qui s’empare de nous à chaque instant !
Dans DIEU EST MORT, c’est « petit garçon » qui nous parle. Ce sont tous les enfants qui s’incarnent en lui. Tous ceux qui devraient au plus vite s’émanciper, de leurs parents, de leurs croyances absurdes en des choses ineptes pour affronter les dogmes, les fanatismes, les libéralismes de tous genres.
Sous des dehors comiques, irrévérencieux, poétiques, grotesques, péremptoires parfois, DIEU EST MORT est un appel à la sagesse par la connaissance du monde (« Je n’ai plus cru, j’ai su »), de l’autre, par l’humilité et l’amour, mais avec l’autodérision nécessaire que met en scène l’enfant intérieur qui habite chacun de nous. Quand il joue, l’enfant refait le monde. Et même si dans nos sociétés, l’enfant est souvent le roi, donc un dieu en puissance, sa naïve perspicacité nous épingle souvent sur nos croix de pacotilles. C’est ce que tente de montrer la mise en scène de ce monologue jouissif de drôlerie et de poésies dérisoires.
Dieu est mort
Avec Régis Vlachos ; mise en scène Franck Gervais ; costumes Gaël Yannic ; création vidéo : Maxime TrevisiolAvignon Off 2018
Théâtre des Barriques (8 rue Ledru- Rollin, Avignon).
Tous les jours à 16h05.
Relâches les 10 – 17 et 24 juillet.
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