Di Grazia prolonge la recherche autour des états de grâce et de possessions des pièces précédentes d’Alexandre Roccoli et se présente comme une autopsie traversant l’histoire des représentations du corps féminin dans l’espace du bassin Méditerranéen. Des premières dissections des Saintes visionnaires jusqu’aux états de passion des actrices du cinéma italien de la période néo-réaliste, il s’agira de zoomer dans les mémoires multiples « d’une Italie à corps ouverts ». La pièce s’écrira par des passages successifs s’inspirant tout autant des représentations du théâtre anatomique que de celles des passions imaginaires, des Vénus – belles endormies, lascives et écorchées, jusqu’à ces icônes déchues du cinéma. La voix et le timbre unique de Roberta De Stefano viendront panser les blessures toujours ouvertes pour rendre hommage à ces femmes qui se sont retrouvées tout à la fois instrumentalisées et/ou sublimées par le regard masculin.
Alexandre Roccoli & Jean-François Perrier
Di Grazia
Direction artistique Alexandre Roccoli
Comédienne Roberta De Stefano
Réalisation filmique Jérémy Perrin
Création lumière Severine Rième
Son, composition Benoist Bouvot
Ethno-musicologue (Zampogna) Ruggero Di Sabato
Conseil en dramaturgie Nino Laisné
Conseillère écriture filmique Valérie Urréa
Une production Espace des Arts, Scène nationale Chalon-sur-Saône / A short term effect
Coproduction Bonlieu Scène nationale d’Annecy / La Ménagerie de Verre
Avec le soutien de l’Institut français d’Italie
La compagnie A Short Term Effect est soutenue par la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et
la Ville de Lyon
Visuels de couverture et dossier © A Short Term Effect
La Ménagerie de Verre
24 et 25 mars 2022 – 20h30
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