Des violences ont éclaté dans le centre d’Aurillac mercredi soir au premier jour du festival du théâtre de rue, opposant les forces de l’ordre à un groupe d’émeutiers, selon des sources concordantes.
La tension est montée après l’arrestation d’un individu ayant tagué la devanture d’une banque, selon les témoignages recueillis sur place par un correspondant de l’AFP.
Vers 23H30, un groupe de personnes, parfois masquées, s’est alors opposé aux forces de l’ordre sur une place du centre-ville, s’en prenant à des abribus et de nombreux commerces, lançant des projectiles sur les CRS, allumant des feux de poubelles, a constaté ce correspondant.
Selon une source policière, le groupe était constitué de 300 personnes qui ont descellé des pavés pour les lancer sur les forces de l’ordre et construit des barricades.
Les CRS ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, finissant par repousser les groupes les plus virulents vers les rues adjacentes dans la nuit.
Aucun bilan sur de possibles interpellations n’a encore été communiqué.
« On ne peut pas laisser ces black blocs aux discours anarchistes casser notre ville et notre festival« , a déclaré le maire PS d’Aurillac Pierre Mathonier à l’AFP.
Le festival accueille 3.000 artistes et environ 180.000 visiteurs jusqu’au 23 août.
En 2023, en marge du festival et à l’issue d’une manifestation de soutien à une femme poursuivie en justice pour « exhibition sexuelle » après s’être promenée seins nus, des dégradations avaient été commises par des manifestants. Des drapeaux français avaient été décrochés, des individus s’étaient introduits dans le tribunal et avaient dégradé la salle des pas perdus, un début d’incendie avait été rapidement circonscrit.
Alors garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti s’était rendu sur place et avait rapporté à 250.000 euros les dégradations commises.
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