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Denis Lavant se plonge dans la correspondance de Céline

Agenda, Paris, SNES en Avignon, Théâtre

@ DR

Émile Brami a composé un montage de textes issus à 90% de la correspondance de Céline sans y ajouter un seul mot. Tout ce que l’on entendra, y compris les rares « fautes » commises par le Docteur Destouches, sera donc du Céline !

Mais quelle « broderie » admirable !

Émile Brami, l’un des plus fins connaisseurs de l’œuvre de Céline (tout le monde se souvient de ses deux ouvrages : « Je ne suis pas assez méchant pour me donner en exemple » et « Céline, Hergé et l’affaire Haddock »), a su trouver, dans les milliers de lettres envoyées et retrouvées, ce qu’il y a de plus pertinent, de plus drôle, de plus terrible, de plus injuste, de plus lucide, de plus insupportable, de plus génial, concernant le rapport que l’auteur de « Mort à crédit » entretenait avec l’écriture.

C’est en effet autour de Céline « écrivain » que tourne ce spectacle, où nous n’avons souhaité ni gommer les aspects inacceptables de ses pensées, ni idéaliser sa personnalité, mais entrer dans son atelier, sur son établi, là où se sont fabriqués ce langage, cette langue qui fait que l’on ne peut plus – ou plutôt que l’on ne devrait plus ! – écrire comme « avant » lui !

Et Céline « écrivain » ne se prive pas non plus de parler de ses collègues du moment (les pages sur Gide, Sartre, Cendras, Genet, etc… sont d’un humour admirable !) et de l’avenir qu’il pressent pour la « littérature ». Ces pages pourraient avoir été écrites aujourd’hui ; il suffirait de remplacer les verbes au futur par le présent !

La plupart de ces textes sont inconnus ; ils n’ont en tous cas jamais été dits sur une scène de théâtre.

La chronologie qui nous emmène du « Voyage au bout de la nuit » à « Rigodon » nous fait traverser à travers ses lettres sincères les trente années où Céline a révolutionné la langue française. On découvre la permanence et les lignes de force de sa pensée, sa fidélité à lui-même, et comment il a creusé, avec ses griffes, l’empreinte toujours aussi fraîche de son passage, 50 ans après sa mort. Note d’intention d’Ivan Morane.

FAIRE DANSER LES ALLIGATORS SUR LA FLÛTE DE PAN

Spectacle composé par Emile Brami

d’aprés la correspondance de

Louis-Ferdinand Céline

mise en scène Ivan Morane

avec Denis Lavant

Éclairages Nicolas Simonin. Costume Anne Bothuon.

Production Compagnie Ivan Morane.

Théâtre de l’œuvre

A partir du 20 novembre 2014

Du mardi au samedi à 21h

Le dimanche à 15h

27 février 2012/par Dossier de presse
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