Un prologue qui expose à la fois un état du monde et un questionnement sur le bonheur. Un prologue intarissable, sans fin, en boucle…
Deux présentatrices /conteuses jouent de cette dualité jusqu’à l’absurde. Dialogue parlé et dansé, Coûte que coûte se situe juste avant l’oeuvre, à la limite du plateau et des spectateurs, au bord de la défaillance.
Les temps sont fous qui imposent à tant de personnes un destin innommable. Même les plus débrouillards s’essoufflent et meurent dans un monde ou l’austérité fait loi. Alors le bonheur à tout crin est-il possible ? Qu’est-ce que le bonheur ? A-t-il une couleur, des habits particuliers, une danse ? La danse du bonheur ? Apprend-on les gestes, le tempo de cette danse ? Le corps dit l’indicible et exprime la dualité : élévation et chute, tension et évanouissement, apnée et sérénité, bouillonnement et immobilisme, …
Sur le mode d’un mouvement répétitif, aux accents multiples , les deux interprètes annoncent sans cesse l’espoir, comme l’apocalypse , ou les secrets d’un changement heureux enfin dévoilés, derrière le rideau de scène, un jour…
Coûte que Coûte
Mise en scène et chorégraphie : Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth
Texte : Élisabeth Gonçalves, Montlló-Seth
Lumière et régie son : Guillaume Tesson
Son : remerciements à Antisten
Interprètes : Roser Montlló Guberna et Brigitte Seth
Production : Véronique Felenbok assistée de Clémentine Marin
Diffusion : Antoine Blesson
Un coproduction Les Subsistances – Lyon, La Briqueterie – CDC du Val de Marne
avec le soutien du Ministère de la Culture – Drac Île-de-France
Durée: 1h20 (trajet navette compris)Avignon Off 2016
Manufacture Patinoire
15-24 juillet 2016
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !