Déçu par son fils, un homme l’abandonne à l’assistance publique et s’en fait créer un nouveau à partir des mêmes gènes. Mais le scientifique malhonnête, à qui il a confié le clonage, ne se contente pas d’en faire un seul exemplaire, il en produit toute une série.
Trente-cinq ans plus tard, ce père de famille peu ordinaire tente d’affronter les conséquences d’une situation qui lui a échappée en s’expliquant avec son fils Bernard 1 et un de ses clones Bernard 2.
Auteur très célèbre en Angleterre, mais encore peu joué en France, Caryl Churchill nous livre une véritable pièce d’anticipation. La simplicité de l’écriture, volontairement quotidienne et elliptique, est un atout formidable. On croit dur comme fer que le clonage humain, ce cauchemar scientifique, est devenu une réalité. Et dès lors on partage les terribles angoisses identitaires de ces personnages. Comment réagir quand on rencontre un «autre» qui vous ressemble trait pour
trait ? Ne plus se sentir unique peut-il nous faire perdre un peu, ou même beaucoup, de notre identité, voire de notre dignité ? C’est aussi une pièce sur la parenté, sur la filiation. Que signifie donner la vie, la reprendre, la manipuler, la dérégler ?
Copies un certain nombre (21 visages ?)
De Caryl Churchill > mise en scène David Ayala
Avec Jean-Claude Bonnifait, Lucas Bonnifait
Production Compagnie La Nuit Remue (Montpellier) / Coproduction sortie Ouest, domaine départemental de Bayssan (Béziers) ; Théâtre de l’Union, Centre Dramatique National du Limousin ; Selectron libre (Paris) / Avec l’aide à la production de : la DRAC Languedoc Roussillon, du Conseil Régional du Languedoc Roussillon / Soutien logistique Le Festin, Centre Dramatique de Montluçon ; La Mégisserie – Saint-Junien ; de Ouïe/Dire, compagnie d’art sonore (Périgueux), et de Catherine et Vincent Calonne / Coréalisation La Loge (Paris) et OTP Communauté de Communes de Ventadour, (Lapleau, Corrèze) / Création soutenue par l’Espace Comme Vous Emoi (Montreuil)
Le texte est publié aux Éditions l’Arche.
Durée 2h15
mer. 3 avril. (20h30), jeu. 4 avril 2013 (19h) + carte blanche
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