Copi presque vivant gràce Claire Ruppli dans l’Uruguayen
Un texte méconnu de Copi porté par une comédienne travestie. Copi semble vivant devant nous. Un beau moment de théâtre, touchant et décalé.
Roberto Platé a cotoyé Copi. Il a assuré de nombreuses scénographies des spectacles d’Alfredo Arias. Copi lui a dédié ce texte. L’Uruguayéen a été créé en juin 2012 à Buenos Aires puis joué au Théâtre des Halles lors du Festival Off en juillet dernier. « Moi-même ayant vécu l’exil d’Argentine« , explique Roberto Platé, « ayant travaillé entre Paris et ailleurs, je sens une profonde nécessité à monter ce texte aujourd’hui. Mon envie est de le porter au théâtre parce que c’est ce lieu de passage où l’artiste peut exprimer au mieux son étrangeté, y partager avec la communauté humaine ses différences« .
Ce monologue est porté par une magnifique comédienne, Claire Ruppli, totalement investie. Travestie, la ressemblance avec Copi est saisissante. « L’idée de faire porter ce texte par une femme est au coeur de l’écriture de Copi qui sans cesse se transformait » rapporte Roberto Platé .Autour d’un énorme sexe en latex, elle porte ce texte, étrange, à l’image de Copi, sorte de conte burlesque et décalé. Les mots de Copi s’ecrivent au fur et à mesure sur les murs et encerclent la comédienne. Un beau moment absurde et touchant.
Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr
L’UruguayenTexte de COPIDédié à Roberto Platé
Mise en scène , scénographie et costumes de ROBERTO PLATÉJeu : CLAIRE RUPPLILumières : JACQUES ROUVEYROLLIS
Musique : RUBEN DE LEON
CRÉATION du 1er Juin au 1er Juillet 2012 au THÉÂTRE EL EXCENTRICO de BUENOS AIRES
à partir du 23 mai 2013
du mercredi au samedi à 21h30
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