Dans l’ œuvre théâtrale « Les Enfants du Diable », toute ressemblance avec des faits réels, n ’ est ni pure ni fortuite coïncidence. Sans vouloir se positionner comme historienne, l’ autrice vient esquisser toute en finesse la vérité insoutenable qu ’ ont vécu les Enfants du Diable. Ces enfants, conçus pour certains contre le gré de leurs géniteurs, sont les fruits de la politique nataliste à outrance d’Elena et Nicolae Ceausescu, le Diable ! Il vous faudrait consulter les très rares documents consacrés à ce sujet méconnu, pour vous faire une idée historique de cette étrangeté de l’histoire de la Roumanie, ou aller à la rencontre de Veronica et son frère Niki, qui pleurent leur sœur Mirela. Tous trois sont des Enfants du Diable. Trois trajectoires totalement différentes qui permettent d’ appréhender le calvaire organisé de certains de ces enfants dits « irrécupérables », mais aussi de questionner sur les répercussions dramatiques de ceux qui ont survécu à la maltraitance dans leur pays ou du déracinement de ceux qui ont été adoptés. Tout cela à cause d’ un dictateur.
Un soir de 2009, à Bucarest. Niki rentre chez lui excédé des nouvelles qu ’il vient d’ apprendre sur sa sœur Veronica, qu ’il n ’ a pas revue depuis des années. Depuis 20 ans. Depuis la chute du dictateur Nicolae Ceaucescu. A peine commence-t-on à comprendre son différend avec Veronica, que celle ci réapparait dans sa vie, rouvrant ainsi des blessures encore douloureuses. On découvre alors comment leur sœur Mirela les réunit pourtant. Tous trois sont des Enfants du Diable ! Ce diable que fut Nicolae Ceaucescu. Trois trajectoires totalement différentes qui permettent d’ appréhender le calvaire organisé de certains enfants dits « irrécupérables », mais aussi de questionner sur les répercussions dramatiques de ceux qui ont survécu à la maltraitance dans leur pays ou du déracinement de ceux qui ont été adoptés. Tout cela à cause d’ un dictateur. Un écho aux souffrances très actuelles de notre époque. Une nuit, où ces 2 êtres se retrouvent, se déchirent, mais une nuit qui pourrait conduire à l’ apaisement, à la réparation et à donner vie ? Au nom de Mirela.
Les enfants du Diable
Texte
Clémence BaronAvec
Clémence Baron,
Antoine CafaroMise en scène
Patrick Zardjusqu’au 21 janvier 2026
Studio Hebertot, Paris
les lundis à 19h, les mardis à 21h
du 21 janvier 2026 au 19 mars 2026
les mardis et mercredis à 19h



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