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Cindy van Acker et Marcos Morau emmènent le Ballet de Lorraine dans un rêve révolutionnaire

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Le Surréalisme au service de la Révolution photo Arno Paul

Le Surréalisme au service de la Révolution photo Arno Paul

La saison 2015/206 du Ballet de Lorraine dirigé par Petter Jacobsson s’appelle Folk + Danse = (R)évolution. Les danseurs se sont confrontés aux chorégraphes Cindy van Acker et Marcos Morau dans deux ballets inventifs qui feront l’ouverture des Rencontres Chorégraphiques de Saint-Denis.

Un lustre vocal fait entendre la voix du compositeur Alvin Lucier. Il répète en boucle : « I am sitting in a room ». La voix se transforme au fur et à mesure que la structure s’élève dans les cintres. Les danseurs sont habillés de façon futuriste un peu comme l’héroïne « Lara Croft ». Le sol est un tapis pixelisé. Dans cette pièce Elementen I – Room, Cindy van Acker s’inspire de la géométrie et des mathématiques. La gestuelle précise des danseurs est dessinée comme une mécanique implacable. Leurs corps semblent pilotés par cette machine vocale, comme si le numérique guidait les gestes. Puis lorsque la machine déraille, les humains continent leurs mouvements. Cette œuvre est quasiment une installation d’art contemporain.

La pièce de Marcos Morau, Le surréalisme au service de la Révolution, débute par un monologue. Il est en partie tiré de la Bible, Mateo 5:3 « Bienheureux les pauvres d’esprits, car le règne des cieux leur revient« . La danseuse l’interprète avec beaucoup d’aisance dans des conditions instables. Elle est suspendue par les mains à deux anneaux. Puis elle se jette dans le vide. Exercice délicat de débuter une pièce chorégraphique de cette manière mais cela fonctionne. Les autres danseurs sont alors dans une boîte blanche, accroupis. Ils courent comme des insectes, font des petits pas. L’esthétique est proche de Castellucci. Marcos Morau s’est inspiré des artistes surréalistes et notamment de Luis Bunuel. Cette pièce est rythmée par le tambour du percussionniste Gregory Terendij. Cet instrument est très présent dans la région natale de Marcos Morau. Le musicien s’avance face au public dans la tenue traditionnelle de la capirote avec son chapeau pointu en forme de cône utilisé par les pénitents durant les processions de la semaine sainte. A l’origine il était porté sous l’inquisition pour humilier les condamnés. Il est rejoint par tous les danseurs, dans la même tenue. Ils font trembler l’espace avant leurs instruments. mage saisissante d’une soirée où les deux œuvres sans se répondre laissent place au rêve.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

ELEMENTEN I – Room [Création 2016]
Chorégraphie : Cindy Van Acker
Musique : I am sitting in a room – Alvin Lucier
Scénographie : Victor Roy & Cindy Van Acker
Lumières : Luc Gendroz
Collaboration sonore : Denis Rollet
Création costumes : Kata Tòth
Assistante chorégraphique : Stéphanie Bayle
16 DANSEURS
Production : CCN-Ballet de Lorraine en co-production avec la Compagnie Greffe
La Compagnie Greffe bénéficie d’une convention de soutien conjoint de la Ville de Genève, du Canton de Genève et de Pro

Le Surréalisme au service de la Révolution [Création 2016]
Chorégraphie : Marcos Morau
Assistants : Lorena Nogal & Ariadna Montfort
Lumière / Scénographie : Bernat Jansà
Costumes : Marcos Morau
Dramaturgie : Pablo Gisbert / Tanya Beyeler / Roberto Fratini

Au Rencontres Chorégraphiques de Saint-Denis en ouverture, les 11 et 12 mai au Nouveau Théâtre de Montreuil

11 mai 2016/par Stéphane Capron
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