Chloé Lopes Gomes, qui a accusé le Staatsballett de Berlin de racisme, va voir son contrat prolongé d’un an et recevoir une compensation financière. Ancienne danseuse de l’Opéra de Nice et du Béjart Ballet de Lausanne, la danseuse française, avait expliqué être l’objet de racisme au sein de la compagnie allemande.
Première danseuse noire à intégrer le Staatsballett de Berlin en 2018, Chloé Lopes Gomes devait initialement quitter la compagnie en juin, son contrat n’ayant pas été renouvelé par la direction. Elle avait déposé un recours en justice, assurant avoir été victime de propos racistes de la part d’une maîtresse de ballet depuis son arrivée au sein de la plus grande compagnie d’Allemagne. Elle avait notamment affirmé que sa supérieure voulait lui imposer de se maquiller en blanc. Finalement son contrat « va être renouvelé pour une saison supplémentaire et s’achèvera à la fin de la saison 2021/2022 », a indiqué le Staatsballett dans un communiqué au lendemain d’un accord à l’amiable conclu devant un tribunal de Berlin.
Chloé Lopes Gomes va également recevoir une compensation financière de 16.000 euros. Elle s’est engagée dans la lutte contre les discriminations dans le ballet classique où l’immense majorité des danseurs sont blancs. Le Staatsballett explique dans son communiqué avoir « entamé une transformation structurelle » notamment avec la mise sur pied d’une cellule de parole et d’enquête interne.
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