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Catherine Frot, Winnie radieuse dans Oh les beaux jours !

À la une, Agenda, Les critiques, Moyen, Nice, Paris, Théâtre

@ Pascal Victor

Les générations les plus anciennes se souviennent de Madeleine Renaud (créatrice du rôle en France en octobre 63 à l’Odéon dans la mise en scène de Roger Blin) ou de Denise Gence (dans les années 90). Les plus jeunes ont en mémoire les interprétations de Marilù Marini de Fiona Shaw ou d’Adriana Ati (Bob Wilson en 2010). Actuellement deux mises en scène de la pièce de Beckett sont en tournée. Celle de Blandine Savetier créée à la Comédie de Béthune avec Yann Collette dans le rôle de Winnie et celle de Marc Paquien créée à La Rochelle avec Catherine Frot.  

Pour Catherine Frot, il s’agit d’un retour au théâtre. On ne l’avait plus vue sur une scène depuis Si tu mourais de Florian Zeller en 2006  (mise en scène de Michel Fagadau à la Comédie des Champs-Elysées). L’actrice a les yeux qui pétillent dans ce rôle sur le questionnement de la vie, sur l’attente. Coincé dans ce mamelon, comme le souhaite Beckett dans ses didascalies, elle minaude en farfouillant les objets dans son sac. On retrouve la fameuse brosse à dents et le pistolet, le Browning, qui seront ses seuls compagnons de jeu, avec son vieil ami Willie (Pierre Banderet) vers lequel elle se penche amoureusement.  

Marc Paquien et le décorateur Gérard Didier ont imaginé une sorte de coquille d’huitre pour enserrer Winnie, jetée sur la mer, dont les flots grisâtres sont représentés sur une très grande toile peinte en fond de scène. Catherine Frot, qui a débuté sa carrière d’actrice dans les années 70/80 avec Alan Gautré, Peter Brook ou Pierre Pradinas, rêvait d’interpréter ce rôle. On sent chez elle une vraie joie de se retrouver su scène. Elle est radieuse. Mais ce n’est pas suffisant pour laisser la magie l’emporter. Le spectacle se tient mais on parvient pas à sentir le désespoir de l’écriture de Beckett.  

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr  

Oh les beaux jours de Samuel BECKETT  

Avec Catherine FROT et Pierre BANDERET  

Mise en scène Marc PAQUIEN  

Assisté de Martine Spangaro  

Collaboration artistique Elisabeth Angel-Perez  

Décor Gérard Didier, Costumes Claire Risterucci,  

Lumière Dominique Bruguière, Maquillages Cécile Kretschmar  

Création en janvier 2012 à la Coursive – Scène Nationale de La Rochelle  

Compagnie des Petites Heures & Théâtre de la Madeleine  

Coproduction :Coursive – Scène Nationale de La Rochelle / Comédie de Picardie – Amiens / Théâtre de Namur / Théâtre de Nîmes / Célestins – Théâtre de Lyon / CNCDC – Châteauvallon / Théâtre de Villefranche (69) – Scène conventionnée  

Durée: 1h15  

Théâtre de l’Atelier – Paris 

du 20 mars au 30 mai 2013 

28 janvier 2012/par Stéphane Capron
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