Carine Lacroix est la première lauréate du Prix du Café Beaubourg, initié par l’auteur et metteur en scène Jean-Marie Besset. Le jury composé de Jean-Marie Besset (Président) et de Laure Adler, Christophe Barbier, Anne Delbée, Arielle Dombasle, Michel Fau, Jean Varela a choisi de récompenser sa pièce, On dormira quand on sera mort, éditée chez Quartett, avec une préface de Joëlle Gayot. « Le temps d’une nuit la mémoire d’une ville se réveille et mélange les vivants et les morts. Ils sont tous reliés par des rêves qu’ils font ou n’ont plus, et par la disparition d’un squat, le Burning Dream. L’homme sans nuit a perdu le sommeil, Rico et Karim cherchent la fête, Alice guette son amour, Izia traque ses souvenirs, la mère veille le père, Jimi se laisse porter. Il y a ceux qui avancent en surface, qui ignoreront toujours le passé et ceux hantés qui attendent des signes, une délivrance, une aube claire et douce. » écrit notre consœur.
Ce prix est doté d’un chèque de 5000€.
Le scrutin étant serré, il a été décidé que, par mesure exceptionnelle, Charlotte Lagrange, arrivée en second, serait également primée. Elle a reçu un Accessit au Prix Café Beaubourg, doté par Gilbert Costes d’une valeur de mille euros.
Au deuxième tour de vote, quatre candidats sont arrivés en tête dont deux ex-aequo : Charlotte Lagrange, Carine Lacroix, Milo Rau, Michel Simonot.Les autres finalistes étaient:
• Philippe CAUBÈRE pour Adieu Ferdinand ! Suite et fin
• Pierre GUILLOIS pour Opéra Porno
• Mohamed KACIMI pour Tous mes rêves partent de la gare d’Austerlitz
• Robert LEPAGE pour Kanata
• Pierre NOTTE pour Sur les cendres en avant
• Milo RAU pour La Reprise
• Yann REUZEAU pour Criminel
• Michel SIMONOT pour Delta Charlie Delta
• Matéi VISNIEC pour Pourquoi Hécube
Et avaient été rajoutées Nathalie Fillion pour « Spirit » et Charlotte Lagrange pour « Désirer tant ».
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