Dans le fond comment relier toutes ces chansons (en voir la liste !) qui ont en commun de chanter le travail, comme d’autres chantent l’Amour, l’Argent, la beauté… Si ce n’est par ce qui en fait la particularité : le ciment des luttes, de toutes les luttes … (pour le respect des métiers et de l’outil, la reconnaissance de la force du travail, mais aussi le droit à des circonstances atténuantes, au repos légitime voire à une certaine paresse…). C’est d’ailleurs assez étonnant de s’apercevoir que « le travail » (ou son inverse : le chômage) compte presque autant que “l’amour” dans les chansons de l’imaginaire collectif de nos concitoyens ! La mise en scène souhaite justement relever cet aspect ; en accentuant encore les effets de rapprochements historiques, géographiques, sociaux… en établissant des sortes de « tableaux mémoires » ; en utilisant un simple petit tréteau qui affirme bien la théâtralité d’un cabaret et avoue l’artifice du jeu (l’acteur qui joue « Denis Poulot », auteur du « Sublime » pillé par Zola !, se changera dans une loge à vue qui deviendra aussi sa future tribune…) les deux rideaux rouges noués en « bonne-femme » témoigneront aussi de ce cabaret des « Sublimes » mais il deviendront vite par la métamorphose des lumières bien d’autres supports d’imagination : les fameux “Corons” par exemple, dans la chanson du même nom, arrangée à la manière corse ! Extrait de la note d’intention de Jean-Luc Paliès.
Ça travaille encore
Spectacle musical
Mise en scène Jean-Luc Paliès
Textes Louise Doutreligne
Direction musicale Isabelle Zanotti
Avec Claire Faurot / Laura Pélerins / Isabelle Zanotti
Alain Guillo / Miguel-Ange Sarmiento
Piano en alternance Jean-Christophe Déjean ou Thierry Pichat
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