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booty Lotting : le happening de Vim Vandekeybus

Agenda, Danse, Décevant, Les critiques, Paris

Photo Danny Willems

L’artiste belge Wim Vandekeybus propose avec booty Lotting, un spectacle bourré de références, sorte de happening comme on en faisait dans les années 70. Ce n’est pas convaincant

Le cri d’une femme déchire l’espace, elle lance « fuck » et pleure des corps gisants sur le sol. Il s’agit de la comédienne allemande Birgit Walter. Elle deviendra un peu plus tard une Médée contemporaine, serial killer, tueuse de ses enfants. Autour d’elle, Wim Vandekeybus a convoqué une bande d’artistes de tous horizons, des danseurs bien sûr, un musicien, un autre comédien Jerry Killick et un photographe Danny Willems qui mitraille en permanence le spectacle, tandis que certains de ses clichés sont projetés sur un écran.

Avec booty Lotting, Vim Vandekeybus propose un spectacle protéiforme à la frontière du théâtre, de l’installation, de la danse. C’est une sorte de happening contemporain bourré de références. Au début, il s’inspire de l’installation de Joseph Beuys  « I love America and America loves me». En 1974, l’artiste s’enferme dans une galerie new-yorkaise, emmitouflé dans une couverture en feutre et passe trois jours dans une cage avec un coyote. Jerry Killick rejoue le rôle de Joseph Beuys et les danseurs deviennent les coyotes.

Dans ce spectacle on navigue de séquences en séquences, comme autant de fantasmes et de souvenirs qui hantent Vim Vandekeybus. On s’ennuie très souvent devant cette surcharge suffocante. Lorsqu’il glisse dans l’humour et lorsque la scène devient un joyeux bordel, on est un peu plus réceptif.

Au bout d’une heure de spectacle, Jerry Killick pose la question fatidique : « Voulez-vous vraiment être ici ? » Plein feux dans la salle. Danny Willems prend une photo du public. Personne ne bouge. Personne ne sort. Et puis le spectacle reprend. Wim Vandekeybus évoque Henri-Georges Clouzot. Tandis que Birgit Walter au fond de la salle joue l’hystérie avec conviction. Une conviction qui ne suffit pas à nous faire adhérer à cette folie théâtrale où les moments dansés sont trop rares.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

booty Looting

mise en scène Wim Vandekeybus

de et avec Jerry Killick, Birgit Walter, Elena Fokina, Dymitry Szypura, Luke Jessop, Kip Johnson

chorégraphie & scénographie Wim Vandekeybus

assistance artistique & dramaturgie Greet Van Poeck

musique original live Elko Blijweert

photographie live Danny Willems

stylisme Isabelle Lhoas

assistée de Frédérick Denis

conception lumière Davy Deschepper, Francis Gahide & Wim Vandekeybus

conception son Antoine Delagoutte

assistant mouvement​ Máte Mészáros

production Ultima Vez

coproduction KVS, Dance Biennale 2012 (Venice), Schauspiel Köln

Durée: 1h55

Théâtre de la Ville

Du 14 au 25 avril 2014

16 avril 2014/par Dossier de presse
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