Dans cette rencontre avec la danse, duo créé au théâtre de la Bastille et initié pas les « Sujets à vif » du festival d’Avignon 2011, Jacques Bonnaffé se saisit d’un manifeste-poème de Jean-Christophe Bailly, édité chez le Promeneur, édition de la Maison de la Chasse & de la Nature : Le visible est le caché. Forme simple, préparatoire d’un travail plus ample sur Jean-Jacques Rousseau.
Le visible est le caché est un petit livre utile et précieux, son sujet n’est pas l’auto-fiction ni un de ses contournements compliqués, ni des souvenirs. On ne parle pas de moi. Je n’est pas le sujet, le sujet est l’autre, radicalement. L’animal détaillé par Jean-Christophe Bailly est d’un autre monde, il est celui qui apparaît où il se cache, dans le visible. Une connaissance lointaine, un savoir. Qui nous parvient ici étoffé de considérations magiques propices à l’expérience du théâtre, tels ces fragments d’Héraclite d’où sort l’aphorisme « Nature aime à se cacher », chose curieuse à prononcer sur la scène où l’on doit se faire voir, (tout montrer selon certains). Cage de scène où l’on aime évaluer le naturel ou agiter la question de la représentation.
Nature aime à se cacher
propos dansé par Jacques Bonnaffé
avec Jonas Chéreau
sur Le visible est le caché de Jean-Christophe Bailly
lumière
Hervé Bontemps
Production déléguée Maison de la Culture d’Amiens. Coproduction Compagnie Faisan, Théâtre de la Bastille, SACD/Festival d’Avignon dans le cadre de Sujets à vif
du 9 au 18 septembre 2011 à 21 h, dimanche à 17 h, relâche le 12 septembre
deux représentations le dimanche 11 septembre à 17 h et 19 h 30
Laisser un commentaire
Rejoindre la discussion?N’hésitez pas à contribuer !