Depuis 2017, Dag Taeldeman et Andrew Van Ostade travaillent sur une composition musicale exaltante de près d’une heure intitulée Bodybodybody, qui trouve son origine dans la tarantella, une musique folklorique italienne nommée d’après le lieu de leur origine, Tarente, et/ou d’après l’araignée tarentule (Lycosa tarantula). Selon un mythologie locale, le seul moyen de se guérir d’une morsure mortelle de cette araignée était de se livrer à une danse saccadée et extatique. Plus tard, ce rituel a été pratiqué chaque année contre toutes sortes de maladies, souvent comme une excuse pour lâcher les rênes après avoir été tenu en échec, une sorte de variante de la « folie » du Carnaval avant le Carême.
Le rythme de la tarentelle est caractérisé par un motif répétitif, que l’on peut décrire comme un battement angulaire à un rythme élevé, qui se retrouve dans la composition de Taeldeman et Van Ostad, mais également dans la partition chorégraphique de Matteo Sedda qui les a rejoint à l’occasion de la version scénique de ce projet.
Bodybodybody
Musique : Dag Taeldeman & Andrew Van Ostade
Concept : Dag Taeldeman & Andrew Van Ostade
Chorégraphie : Matteo Sedda
Danse : Matteo Sedda
Soprano : Lies Vandewege
Conception de la lumière : Helmut Van Den Meersschaut
Son : Saul Mombaerts / Bart Vincent
Diffusion : Performance clé
Remerciements spéciaux à : Lore Borremans, Edith Cassiers, Ellen Kromhout, Floria Lomme & Moreno PernaFestival de Marseille 2022
Friche la Belle de Mai – Petit Plateau
29 et 30 juin à 20h
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