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Benoît Solès se défend: « La Machine de Turing n’est pas un plagiat »

Actu, Paris, Théâtre

Benoît Solès photo Bruno Perroud

La machine de Turing vient de remporter 4 Molières. Une polémique s’est fait jour autour de la nomination de Benoît Solès dans la catégorie auteur francophone vivant pour La Machine de Turing. Certains estiment que le texte est une adaptation et un plagiat. Le comédien et auteur s’explique. 

Benoît Solès devait-il figurer cette année dans la catégorie auteur francophone vivant pour la pièce La Machine de Turing ? C’est la question soulevée par quelques figures de la profession dont s’est fait l’écho Profession Spectacle qui défend la thèse que la pièce « n’est pas une création originale, mais en partie l’adaptation libre d’une œuvre préexistante – Breaking the Code, pièce à succès écrite par Hugh Whitemore et publiée en 1986 –, tant dans sa construction et sa composition que dans certaines scènes presque recopiées. »

Benoît Solès, lui se défend. Il se dit « stupéfait que l’on tire à vue » sur son spectacle qui est « basé sur la biographie d’Alan Turing, The Enigma (Burnett Books/Hutchinson, 1983) par Andrew Hodgeset et sur des faits. » Si certaines répliques sont les mêmes dans la pièce anglaise, Breaking the Code de Hugh Whitemore, que dans celle de Benoît Solès, « c’est parce que ce sont des répliques historiques qui figurent dans les interrogatoires et qui sont consignées dans des archives« , explique l’auteur français.

Interrogés sur le possible plagiat, les ayants-droits de Hugh Whitemore ont estimé que la pièce de Benoît Solès n’est pas une adaptation. « Ils m’ont donné leur bénédiction. Mon texte est basé sur la vie d’Alan Turing, il est inspiré de faits historiques documentés. C’est un biopic théâtral, je n’ai rien inventé. » Et l’auteur de rappeler que dans l’histoire du théâtre, « Molière ou Shakespearere ont passé leur temps à reprendre des pièces, et leurs structures pour bâtir leurs propres histoires. Et là on ne parle pas de plagiat. »

En tout cas, s’il gagne lundi le Molière de l’auteur francophone vivant, Benoît Solès l’assure: « Je viendrai le chercher la tête haute. »

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

9 mai 2019/par Stéphane Capron
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