
En une suite de scènes et de flashs inspirés des années à Bargfeld, le spectacle nous plonge dans l’oeuvre et l’intimité de cet auteur, son immersion vertigineuse et sans concession dans la littérature et l’écriture. Années où il écrit ses dactylogrammes en A3 et qui seront publiés en fac-similé (dont Soir bordé d’or, publié chez Nadeau en 1991).
La mise en scène s’inspire de la grande page A3 pour faire de la scène l’endroit où vont cohabiter des univers, des juxtapositions d’images, de sons et de textes. Par la présence des acteurs, le bruissement des voix, apparaissent ces instantanés qui font une existence et qui marquent la rétine et la mémoire. Au centre névralgique de ce quasi-monologue, il y a « la chambre de travail », où l’auteur vit reclus, où les frontières entre réel et imaginaire semblent se dissoudre.
Bargfeld n°37 d’après des textes de Arno Schmidt
rassemblés par : Hubertus Biermann
mise en scène : Natascha Rudolf
avec : Hubertus Biermann, Nicolas Martel, Karin Oberndorfer, Natascha Rudolf
et : Luc Jenny, Mikaël Kandelman
scénographie : Michel Jacquelin
lumière, régie générale : Luc Jenny
création sonore : Mikael Kandelman
Durée: 1h30
Du 05 au 08 novembre 2014, CCAM, André Malraux, Scéne Nationale de Vandoeuvre-lès-Nancy
L’échangeur de Bagnolet
Du 8 décembre 2014 au 20 décembre 2014 du mardi au samedi [20h30] – dimanche [17h] – mardi 16 et les mercredis [relâche]les 16 et 17 janvier 2015, Théâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines, Scène Nationale



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