Les enfants adorent écouter et raconter des histoires. C’est autour de ce constat que tourne tout ce spectacle. Chaque histoire est un prétexte à un voyage dans des contrées imaginées et toujours différentes. Assia, qui est la narratrice, sert de lien aux différents « contes » créant ainsi une continuité. La référence aux « Mille et une nuits » est voulue : comme Shéhérazade, Assia essaie de sauver, non pas sa vie, mais l’imaginaire des spectateurs. Elle symbolise le lien entre le monde réel et le monde imaginaire qu’elle contrôle. Assia est aidée de quatre esprits volubiles et espiègles. A leurs yeux, elle représente la grande sœur bienveillante et toujours présente. Les esprits sont masqués. Cette déshumanisation permet au spectateur de mieux accepter l’incarnation des esprits en personnage. En effet, lors de chaque histoire, Assia narre l’action tandis que ses compères deviennent les protagonistes de l’histoire racontée. Enfin, l’absence de décor oblige le spectateur à laisser libre cour à son imagination. Seule une ambiance sonore accompagne la description d’Assia au commencement de chaque histoire. Note d’intention de Nicolas Rager.
Assia ou les histoires de l’imaginaire
de Nicolas Rager
Avec Luc Baboulène , Jean-Hugues Courtassol , Pauline Garnier , Benjamin Gilot , Déborah Fritsch , Laurine Adam , Emilie Genaedig
Le mercredi à 14H30
Jusqu’au 29 juin 2011
Théâtre Darius Milhaud
80, Allée Darius Milhaud
75019 Paris
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