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Annick Bergeron dans Sœurs de Wajdi Mouawad

Agenda, Paris, Théâtre, Toulouse
Pascal Gely

photo Pascal Gely

Un temps de chien, un ciel de chienne. C’est arrivé du nord poussé par le vent. Une dépression majeure sur l’est du Canada, une chute de la pression atmosphérique, une remontée des températures qui demeuraient sous le seuil du point de congélation et le trajet Montréal – Ottawa prenait tout à coup de l’envergure ! On aurait dit la conquête du pôle Sud. Rafales de neige, poudreries et chaussée verglaçante traçant ses zigzags dans l’étendue opaline, obligeaient les conducteurs à dialoguer avec la possibilité d’une mort imminente, d’une fin brutale, d’une transformation du moins. L’état des routes était à ce point effroyable que les probabilités de se retrouver dans le fossé après avoir perdu le contrôle du véhicule devenaient, dans l’esprit des humains entraînés le long de la 40 ouest, des certitudes. Les essuies-glaces se couvraient autant de neige que de ridicule, une convention, un clignement inutile devant ce grand déferlement. Jamais la Capitale Nationale du Canada n’avait été aussi improbable, n’avait semblé aussi égarée au milieu de l’immensité glacée. Jamais l’espoir de voir surgir les immeubles du centre-ville, les toitures surréalistes de cette cité administrative n’avait été aussi réduit. Ottawa ! Unique objet de mon ressentiment… se répétait sans doute chaque conducteur. Ottawa, là où l’on patine avec allégresse le long du canal Rideau, là où il fait bon se retrouver, au coeur du centre commercial, là où les galeries d’Arts pullulent d’oeuvres picturales qui appellent à eux fauteuils, moquette et papiers peints assortis. Ottawa, « Grandes Maisons » en langue amérindienne, mais qui s’en souvient encore, qui se souvient des troupeaux de bisons traversant anciennement les plaines ? Qui se souvient des forêts oubliées ? Extrait de la note d’intention de Wajdi Mouawad.

SOEURS
texte et mise en scène Wajdi Mouawad

inspiré par Annick Bergeron et Nayla Mouawad

avec Annick Bergeron

avec les voix de Annick Bergeron, Christelle Franca, Aimée Mouawad, Wajdi Mouawad

assistanat à la mise en scène à la création Alain Roy

assistanat à la mise en scène à la reprise Oriane Fischer

dramaturgie Charlotte Farcet

scénographie et dessins Emmanuel Clolus

lumières Éric Champoux assisté de Éric Le Brec’h

conception et réalisation vidéo Dominique Daviet et Wajdi Mouawad

costumes Emmanuelle Thomas

direction musicale Christelle Franca

composition David Drury

réalisation sonore Michel Maurer

maquillage Angelo Barsetti

musiques additionnelles
Ginette Reno Je ne suis qu’une chanson,

Sabah Saat Saat, Jean Sibélius Étude Op. 76 nr2

production
La Colline – théâtre national

coproduction Au Carré de l’Hypoténuse France & Abé Carré Cé Carré Québec – compagnies de création, le Grand T– théâtre de Loire-Atlantique, Théâtre national de Chaillot, Théâtre de l’Archipel – Scène nationale de Perpignan, Quartz – Scène nationale de Brest

durée 2h10

Théâtre National de la Colline
du 17 juin au 10 juillet 2021 au Grand Théâtre
du mardi au samedi à 20h et le dimanche à 16h

17 juin 2021/par Dossier de presse
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