«Comment aurait été Lénine s’il n’avait pas été malade ? » C’est l’une des questions fondamentales posées dans L’Année de Richard. À quel moment la souffrance privée devient-elle souffrance collective ? Dans quelle mesure le monde est-il le produit d’une pathologie ? Les rapports entre corps et pouvoir, entre la sphère privée et la sphère publique, voilà ce qui sous-tend ce Richard monstrueux, cet exhibitionniste cynique qui profite des points faibles des gouvernements légitimes pour justifier son alliance répugnante avec l’injustice. Il est un vil manipulateur d’opinion. Il utilise le narcissisme des masses mécontentes et l’égoïsme de l’individu prospère pour rallier le peuple à son infamie. Extrait de la note d’intention d’ Angélica Liddell
El año de Ricardo
L’Année de Richard
texte, mise en scène,
scénographie et costumes Angélica Liddell
avec Angélica Liddell
Gumersindo Puche
éclairagiste Carlos Marquerie
lumière Félix Garma / Octavio Gómez
son Félix Magalhães / Antonio Navarro
régisseur Carmen Menager
assistantes de production Maria José Fernández, Mamen Adeva
traduction Christilla Vasserot
production exécutive Gumersindo Puche
production Atra Bilis Teatro/Iaquinandi SL
avec le soutien du Gouvernement régional de Madrid
et de l’INAEM du Ministère espagnol de la Culture
durée : 2h
Spectacle créé le 15 décembre 2005
au Teatro de los Manantiales à Valence (Espagne)
présenté au Festival d’Avignon 2010
présenté pour la première fois à Paris
Du 12 au 29 janvier 2012, 20h30
dimanche, 15h30 – uniquement du jeudi au dimanche
3 et 4 février 2012 Le Quartz, Scène Nationale de Brest (29)
23, 24 et 25 mai 2012 Théâtres Sorano – Jules Julien, Toulouse (31)
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