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Pourquoi Paris n’a pas brûlé

Agenda, Les critiques, Moyen, Paris, Théâtre

« Diplomatie », c’est de l’Histoire fiction. L’auteur David Gely a imaginé la rencontre entre le Général nazi Von Choltitz et le diplomate danois Nordling peu avant l’aube le 25 août 1944, rencontre qui aurait permis de sauver Paris de la destruction. Ce matin là, les alliés sont alors aux portes de la Capitale. Dietrich von Choltitz reçoit l’ordre d’Hitler de faire sauter les principaux monuments de Paris afin de noyer la ville. Il ne l’exécutera pas. Les historiens ne savent pas pourquoi. Alors David Gely a imaginé cette rencontre. Nordling (André Dussolier) s’introduit par une porte dérobée de l’Hôtel Meurice et convainc von Choltitz (Niels Arestrup) de ne pas donne l’ordre. Il use de tous les stratagèmes. Il produit une lettre de Général Leclerc commandant la 2ème division blindée, il joue sur la corde sensible de la famille de von Choltitz restée en Allemagne, et finalement fait plier le militaire nazi.

Niels Arestrup est formidable dans le rôle. Il s’est constitué un très beau personnage, en jouant avec une petite pointe d’accent bavarois, bien agréable et bien dosée. Il passe de l’intransigeance à l’homme sensible qui se sait vaincu. André Dussolier joue sur un registre différent, plus badin, et léger, certain de réussir son coup en dupant l’officier allemand. L’ensemble n’est pas déplaisant, mais manque un peu de corps. La pièce est un bon scénario de cinéma, mais ne parvient pas à prendre toute sa dimension tragique. Il n’y pas suffisamment d’intensité dramatique. Tout semble assez facile dans le scénario échafaudé par Nordling pour faire plier von Choltitz.

L’Histoire, la vraie, la voici. Von Choltitz a effectivement offert sa reddition. Fait prisonnier il sera relâché en 1947. Il parle alors à la presse et raconte sa vérité. Il avait rencontré peu avant août 45 Hitler et s’était rendu compte de la folie meurtrière de son chef. Il ne pouvait dès lors pas détruire une ville comme « Paris, siège de toutes les cultures ». Il y a avait sans doute là pour Pascal Gely un sillon à creuser pour donner une vraie dramaturgie à la pièce, autour de la guerre, de la folie des dictateurs et de la transgression, et mettre encore plus en valeur le talent de Niels Arestrup.

Stéphane CAPRON – www.sceneweb.fr

Diplomatie

de Cyril Gely

Avec

André Dussollier

Niels Arestrup

Mise en scène de Stephan Meldegg

Décors Stéphanie Jarre

Lumière Roberto Venturi

à partir du 1er octobre 2011

Théâtre de la Madeleine 19, rue de Surène, 75008 Paris

Métro Madeleine (ligne 8, 12 et 14)

Bus 32, 42, 45, 94, 24

Parking Madeleine

du mardi au samedi à 21h

matinées : samedi 18h et dimanche 15h

De 15 à 40 euros.

28 janvier 2011/par Stéphane Capron
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