Sceneweb
  • À la une
  • Actu
  • Critiques
    • Coup de coeur
    • A voir
    • Moyen
    • Décevant
  • Interviews
  • Portraits
  • Disciplines
    • Théâtre
    • Danse
    • Opéra
    • Cirque
    • Jeune public
    • Théâtre musical
    • Marionnettes
    • Arts de la rue
    • Humour
  • Festivals
    • Tous les festivals
    • Festival d’Avignon
    • Notre Best OFF
  • Rechercher
  • Menu Menu

Alexandra Lamy dans La Vénus du phacochère

Agenda, Paris, Théâtre

@ LN Photographers SACD

En 1896, Thadée Natanson, fondateur de la Revue Blanche, déclenche une grave crise dans le couple qu’il forme avec son épouse, la resplendissante pianiste Misia, égérie du Tout-Paris de la Belle Epoque, modèle de Lautrec, Vuillard et Renoir, lorsqu’il publie l’article de Strinberg intitulé « De l’infériorité de la femme » puis refuse d’engager Henri Bergson pour la chronique philosophique de la Revue comme elle le lui demande. 

Quelques mois plus tard, à la première d’« Ubu roi », Misia rencontre le très vulgaire et richissime Alfred Edwards, l’homme qui respire les femmes. Edwards lui répugne dès le premier regard, mais Edwards la veut à tout prix et dès lors Misia se retrouve écartelée entre Thadée et Edwards, entre l’idéaliste et le cynique, entre l’homme aux idées et l’ogre aux parfums. 

La Vénus de Christian Siméon nous embarque dans un tourbillon, évoquant tour à tour les penseurs, les artistes et les grandes figures qu’elle côtoie, pour mieux, peu à peu, se recentrer  sur cette proximité érotique qui la lie à Edwards, l’homme-phacochère qui la respire comme un parfum, l’homme qui va l’acheter, elle qui n’était pas à vendre. 

Les chaises d’opéra, velours rouge et bois doré, qui s’enchevêtrent  et parsèment la scène comme des épaves figurent la fin d’une époque de fêtes, la fin d’un siècle, que le bouillonnement artistique à venir va balayer comme une nouvelle marée. Celle qui incarne ici cette évolution créatrice, cet élan vital si chers à Bergson, c’est l’enthousiaste et généreuse Misia, qui catalyse autour d’elle les forces artistiques majeures du nouveau siècle. 

L’univers de l’auteur, suspendu comme toujours entre fantasme et  réalité, s’appuie sur un échange épistolaire entre Misia,  l’idéaliste Thadée Natanson et Geai, son insupportable et  irrésistible amie. 

En interprétant tous les rôles, Alexandra Lamy impose le point de vue subjectif de Misia et cristallise une intense énergie théâtrale, faite d’esprit et d’émotions jaillissantes. 

Note de mise en scène  de Christophe Lidon 

LA VENUS AU PHACOCHERE

 

De Christian SIMEON 

Avec Alexandra LAMY

 

Mise en scène et scénographie de Christophe LIDON
 

Théâtre de l’Atelier 

Du 10 janvier au 16 février 2013 

Du mardi au samedi à 20h00 et matinée samedi à 17h00 

26 décembre 2012/par Dossier de presse
Partager cette publication
  • Partager sur Facebook
  • Partager sur X
  • Partager sur WhatsApp
  • Partager sur LinkedIn
  • Partager par Mail
  • Lien vers Instagram
0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Dans le moteur de recherche, plus de 22 000 spectacles référencés

© Sceneweb | Création site et Maintenance par Limbus Studio
  • L’actualité du spectacle vivant
  • Qui sommes-nous ?
  • Newsletter
  • Politique de confidentialité
  • Signaler un abus
  • Contact
  • Politique de cookies (UE)
Faire défiler vers le haut