Ce plan du métro de Paris circule depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux. Il est l’œuvre d’un géographe, Lucas Destrem habitant en Ariège, et qui avec l’autorisation de la RATP a renommé les stations du métro parisien dans « le but de nous aider à prendre conscience de la chance que nous avons, en France, de pouvoir profiter d’une offre culturelle aussi riche, mais dont la fragilité appelle l’urgente attention de tous les décideurs, et des mesures à la hauteur des enjeux. »
Lucas Destrem est chargé de mission inventaire et valorisation du patrimoine industriel au sein de Pays d’art et d’histoire des Pyrénées Cathares, un territoire qui regroupe 56 communes en Ariège. C’est avec l’accord de la RATP qu’il a réalisé ce plan disponible également sur son site internet, et que nous reproduisons avec son accord.
« Tous les vrais noms de stations ont été modifiés, et remplacés par un nouveau toponyme (ou « stathmonyme », du grec σταθμός, stathmós [arrêt, station]), renvoyant à des lieux d’art, de culture et de loisirs situés à proximité » explique le géographe de formation . « L’objectif de ce plan est de valoriser des institutions, des objets et des acteurs et actrices culturel.le.s durement touchés par la crise sanitaire du Covid-19, dont les perspectives économiques et psychologiques sont souvent bien sombres. » Il souhaite que « ce plan contribue à ancrer au maximum dans nos esprits la nécessité de défendre l’accès à la culture pour tous, sans distinction d’âge, d’origine, de territoire, sans discrimination entre les différents courants, les différentes formes d’expression. »
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