L’occupation depuis jeudi 4 mars de l’Odéon-Théâtre de l’Europe par des artistes et techniciens du spectacle fait tâche d’huile. Depuis cet après-midi des étudiant.e.s en école d’art dramatique et en école d’art occupent La Colline. C’est le cas aussi depuis hier de 51 élèves de l’école du Théâtre National de Strasbourg. A Pau, une trentaine d’intermittents du spectacle ont passé la nuit de lundi à mardi dans les locaux de la scène conventionnée danse-théâtre-cirque, « Les Espaces Pluriels ».
Des étudiant.e.s en école d’art dramatique et en école d’art occupent depuis le mardi 9 mars, en milieu d’après-midi, le Théâtre national de la Colline. Une délégation d’une trentaine de personnes a été autorisée à entrer et discute avec la direction du Théâtre qui va porter leurs revendications au Ministère de la Culture. Lundi, des intermittents, venus de Bayonne, Pau et Tarbes ont occupé « Les Espaces Pluriels », la scène conventionnée danse-théâtre-cirque de Pau.
Depuis lundi soir, suite à une Assemblée Générale, les 51 élèves en scénographie-costumes, jeu, mise en scène, dramaturgie et régie-création de l’école du Théâtre national de Strasbourg ont décidé à l’unanimité de s’installer 24h sur 24h dans les locaux du TNS. « Cet acte de mobilisation a pour objectif d’interpeller les pouvoirs publics sur la gravité de nos situations et d’améliorer les droits des intermittent.e.s touché.e.s par la crise sanitaire », expliquent les élèves dans un communiqué.
Ils appellent toutes les écoles nationales supérieures d’art dramatique de France et les conservatoires à se joindre à leur mouvement et demandent « la réouverture des lieux de cultures dans le respect des consignes sanitaires, la prolongation de l’année blanche et son élargissement à tous.te.s les travailleur.se.s précaires, extras et saisonnier.ère.s entre autres, qui subissent les effets, à la fois de la crise et des politiques patronales, une baisse du seuil d’heures minimum d’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrant.e. ou intermittent.e.s en rupture de droits ainsi que des mesures d’urgence face à la précarité financière et psychologique des étudiant.e.s, un plan d’accompagnement des étudiant.e.s du secteur culturel en cours d’étude et à la sortie pour leur permettre d’accéder à l’emploi et de toute urgence, des mesures pour garantir l’accès à tous.tes les travailleur.e.s à l’emploi discontinu et auteur.rices aux congés maternité et maladie indemnisés ».
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