Le ministère de la culture a fait les comptes. A la fin du mois de novembre ce sont 7,165 milliards qui ont été versés au monde de la culture. On devrait avoisiner 7,3 milliard à la fin de l’année avec ce qui a été versé en décembre.
Avec l’arrivée des différents variants, le cadre fixé avant Noël par Roselyne Bachelot, la ministre de la Culture a changé. Il n’est plus question aujourd’hui de donner une date de réouverture des lieux culturels. Mais la ministre multiplie les réunions aves les organisations représentatives de tous les secteurs (spectacle vivant, cinéma, audiovisuel, musées) pour imaginer un plan de reprise en plusieurs phases, et évolutif selon la progression ou le ralentissement de l’épidémie.
Arnaud Roffignon, le directeur adjoint de cabinet, en charge de la relance, du budget, de la fiscalité et de la transformation du ministère de la Culture a fait un point d’étape ce matin sur les aides versées en soutien au monde la culture. « Elle seront prolongées en 2021 et améliorées » a affirmé le directeur adjoint de cabinet. « Le fonds de solidarité a été amélioré et bénéficie à toutes les entreprises fermées administrativement, sans critère de taille ; il permet une indemnisation des pertes de chiffre d’affaires correspondant à 20 % du chiffre d’affaires mensuel dans la limite de 200.000 € par mois (avec pour référence le chiffre d’affaires de décembre 2019 ou le chiffre d’affaires mensuel moyen de 2019). Toutes les entreprises qui ne ferment pas mais qui subissent une perte de chiffre d’affaires d’au moins 50 % (secteur S1) ou de plus de 70% (secteur S1 et S1 bis), peuvent bénéficier d’une indemnisation de leurs pertes de chiffres d’affaires correspondant respectivement à 15 % ou 20% du chiffre d’affaire mensuel dans la limite de 200.000 € par mois. Les compagnies indépendantes, qu’elles soient en société privée ou sous le régime de l’association bénéficient du dispositif ».
Les salariés et les intermittents qui étaient dans la rue hier en France s’inquiètent pour leur avenir. Quid de la prolongation de l’année blanche de l’intermittence au delà du 31 août 2021 ? « Rien n’est tranché pour le moment car les intermittents ne sont pas égaux » explique-t-on au Cabinet de la ministre. « Certains dans le secteur audiovisuel ont continué à travailler plus que dans le celui du secteur vivant ». Du côté des syndicats et de la CGT-Spectacle ont estime que « le gouvernement hésiterait entre une prolongation avec des allocations au rabais et des « mesures spécifiques » que la ministre n’a pris la peine de détailler ». Le syndicat demande un « arbitrage permettant de résoudre les difficultés que rencontrent les salarié.e.s privé.e.s de leur droit à congés maternité et maladie dans la période faute de travail salarié ».
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