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Acte sans paroles de Beckett en version marionnette.

Agenda, Paris, Théâtre

Qui manipule ? Qui tire les ficelles ? Les métaphores de l’asservissement à une volonté plus grande et qui nous dépasse ne manquent ni dans la littérature ni dans la vie quotidienne. Pantin, fantoche, guignol, marionnette : l’homme est manipulé.

L’acteur unique de « Acte sans paroles 1 » est ici interprété par un comédien, masqué par une sorte de sac en toile de jute (comme Buster Keaton l’est par un mouchoir dans « Film », le film écrit et réalisé par Samuel Beckett lui même). Il fait fidèlement exécuter à sa marionnette les déplacements et les gestes répétitifs que Beckett a consignés dans les huit pages d’indications scéniques qui constituent la pièce.

Le comédien fait jouer à l’effigie cette petite comédie de la vie qui aboutit au renoncement. Il a le sentiment d’être le maître de la représentation. C’est lui qui tient le sifflet, qui précipite la marionnette vers la coulisse et vers la chute. C’est lui qui tire les ficelles. Mais peu à peu la représentation le prend, lui aussi, au aussi au piège.

L’acteur est condamné à la scène, le personnage à son espace théâtral, le personnage de Becket est condamné au monde, Le mot marionnette n’existe pas dans les didascalies de Samuel Beckett. Cependant le stratagème théâtral qui consiste à montrer la relation particulière qui se tisse entre l’interprète et sa marionnette, nous renvoie à l’essentiel : le rapport de l’être à ses voix et à ses images, au lent travail de la mémoire et de la conscience.

Avec l’effigie, cette identité fictive, le personnage, bien que joué par l’interprète est totalement détaché de lui, séparé, mis à distance, bien que relié. Alors, peuvent être mises en jeu toutes les relations confuses de ces corps (le réel et le fictif) entre eux.

Qui manipule qui ? Qui met en scène et qui joue ? L’interprète et la marionnette sont aussi indissociablement liés que l’homme et son doute, la chair et la peau, le comédien et son personnage. D’après dossier de presse.

ACTE SANS PAROLES 1 de Samuel Beckett

Mise en scène et interprétation Aurélia Ivan et François Lazaro

Scénographie et marionnette Aurélia Ivan

Production Clastic Théâtre avec le soutien de la Ville de Paris, du Grand Parquet et du Festival Paris Beckett.

durée du spectacle : 45 minutes

Dans le cadre d’Again festival : samedi 20 octobre à 20h et dimanche 21 octobre à 15h suivi d’une table ronde sur le thème Qu’est-ce que manipuler ? avec Aurelia Ivan, François Lazaro, Eloi Recoing et certainement d’autres intervenants non connus à ce jour.

Puis du 25 octobre au 17 novembre 2012 Uniquement les jeudi, vendredi et samedi à 20h

Théâtre Aux Mains Nues

7, Square des cardeurs – 75020 Paris

Accès au square au niveau du n° 43 de la rue Saint-Blaise

Métro : Porte de Montreuil ou Maraîchers, Porte de Bagnolet ou Alexandre Dumas

11 septembre 2012/par Dossier de presse
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