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A Biarritz Marie-Agnès Gillot fait (encore) des vagues

À la une, A voir, Biarritz, Danse, Les critiques

Marie-Agnès Gillot © Amitava Sarkar

L’étoile de l’Opéra de Paris offrait pour l’ouverture du Temps d’Aimer la primeur d’un récital dansé imaginé avec Carolyn Carlson. Récit de cette soirée.

Après ses adieux de l’Opéra on était en droit de se demander en quoi Marie-Agnès Gillot allait se réincarner. Professeur, chanteuse, actrice ? Visiblement la danse titille encore un peu Gillot même avec un corps qui l’a fait souffrir. C’est avec Carolyn Carlson complice des années « Signes » du nom du ballet magnifié par Marie-Agnès Gillot à Bastille que cette soirée a vu le jour. Un assemblage de solo et duo, des (re)découvertes comme Diva peu vu par ici et même une création –oubliable elle. La soirée s’ouvre par Déambulation, pas de deux troublant jouant des différences et des lignes. Marie-Agnès Gillot dialogue avec Luc Bruyère, chacun échangeant avec l’autre, qui un corset, qui une prothèse de bras. La délicate alchimie entre ces deux solistes n’a sans doute pas touché tout le monde dans la vaste Gare du Midi un peu surdimensionnée pour un tel duo. Mais l’essentiel est ailleurs, dans le regard porté l’un à l’autre. Diva solo de Carlson est d’une autre efficacité, jouant à la fois du mythe –La Callas en bande-son- et des contours de la danseuse. Travail des bras, silhouette découpée sur un carré de lumières, on reste ébahi par le maximum d’effets. Un petit bijou.

Hélas la rencontre à suivre, le temps d’une improvisation entre Marie-Agnès Gillot et Carolyn Carlson n’a pas donné grand-chose sur le plateau. Faute de temps –ou d’enjeu chorégraphique ? 7 septembre voit les deux femmes tenter une approche en combi de peintre, surjouant la folie douce. A vrai dire il ne se passe pas grand-chose et l’attention est vite détournée. Dommage. Immersion qui suit est un solo où Carlson fait du Carolyn –ou l’inverse. Plus que par la qualité de la gestuelle on est saisi par la maîtrise de l’américaine qui sur scène assure comme au premier jour. Ou presque. Effet de bras et de cheveux, signature de Carlson évidente, tout ici est référencé.

La dernière pièce du programme, Black over red est une relecture de la chorégraphie de Miss Carolyn sur Rothko. Raccourcie l’œuvre trouve en Gillot une interprète d’exception. Les mains sont prises dans une calligraphie à la poésie visuelle intacte tandis que Jean-Paul Dessy au violoncelle apporte une autre intensité. Pas de grand écart ici ou de pointes, Marie-Agnès Gillot est passée à autre chose. Une renaissance ? il est trop tôt pour le dire. Mais déjà un horizon se dégage pour la danseuse. Quant au festival dirigé par Thierry Malandain il va s’offrir 10 jours durant quelques vagues de plaisir avec Sidi Larbi Cherkaoui, Oona Doherty, Le Ballet du Capitole ou Hillel Kogan.

Philippe Noisette – www.sceneweb.fr

Embers to Embers chorégraphie et interprétation Marie-Agnès Gillot et Carolyn Carlson, création le 7 septembre Biarritz.
Le Temps d’aimer la Danse jusqu’au 16 septembre
www.letempsdaimer.com

8 septembre 2018/par Philippe Noisette
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