Petite-fille, par son père, d’un général de l’armée impériale russe, Edith Scob, née Édith Vladimirovna Scobeltzine est décédée mercredi à l’âge de 81 ans.
Edith Scob a joué avec les plus grands metteurs en scène de la moitié du 20e siècle (Guy Rétoré, Claude Régy, Hans Peter Cloos, Jean-Pierre Vincent) et sur les plus grandes scènes de théâtre. Du Festival d’Avignon dès 1971 dans La Tragique Histoire du nécromancien Hiéronimo et de son miroir de son mari Georges Aperghis dans une mise en scène d’ Hubert Jappelle à CHaillot en 1984 dans La Mouette d’Anton Tchekhov dans la mise en scène d’Antoine Vitez.
Edith Scob est repérée par Georges Franju, un des fondateurs du cinéma fantastique à la française. Il lui confie d’abord un rôle de folle internée dans « la Tête contre les murs » (1959). Elle devient son actrice fétiche. Il la dirige dans « Judex », « Thérèse Desqueyroux » ou « Thomas l’imposteur ».
En 2013 elle avait repris avec succès au Poche Montparnasse, son rôle dans Inventaires de Philippe Minyana, aux côtés de Florence Giorgetti et Judith Magre. La pièce avait été créée en 1987. Puis Michel Fau lui avait confié en 2014 le rôle d’Arsinoé dans Le Misanthrope de Molière. Et Jean-Paul Muel l’avait mis en scène en 2015 dans Les Grandes filles de Stéphane Guérin.
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