Une voix tente de se faire entendre. Celle d’une génération, que l’on nomme ‘issue de l’immigration’. Cette voix passe au crible tout ce qui l’a construite, tout ce qui a généré ce tiraillement, cette révolte.
« Il m’a fallu écrire ce texte (…) pour dénouer mes noeuds intérieurs et apprendre à aimer ma part algérienne, qui n’avait rien de honteux. Cette réconciliation m’a permis de dire sans rougir que j’étais aussi français. Je ne trahissais rien ni personne.» A. Djouder.
Un texte d’une force inouïe, une écriture poétique et engagée, souvent drôles, parfois cruelle, mais toujours tendre.
Kheireddine Lardjam revendique un théâtre axé sur la société, sur l’histoire récente, voire immédiate. Sa démarche artistique questionne ce qu’on appelle les récits d’aujourd’hui. La majorité de ces créations sur ces dix dernières années sont des commandes passées à des auteurs comme Pauline Sales, Christophe Martin, Eddy Pallaro, Samuel Gallet, Mustapha Benfodil, Fabrice Melquiot, Marion Aubert.
Désintégration
Adaptation et mise en scène Kheireddine Lardjam
avec Azeddine Benamara, Cédric Veschambre, Linda Chaïb
Scénographe Estelle GautiAvignon Off
Manufacture Saint-Chamand
1h35 (trajet navette inclus)
à 14h05 du 5 au 25 juillet, relâche les 11 et 18 juillet
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