Sobanova est une association régie par la loi du 1er juillet 1901, qui accompagne les jeunes talents depuis plus de 10 ans et offre une plateforme de diffusion à travers des événements propriétaires (Concours, scène ouverte et scènes partagées, stages). Animée par Sophie et Barbara, duo de passionnée et parrainée par Pierre-François Heuclin, Conseiller auprès de l’Opéra de Paris et Directeur artistique du Festival Vaison Danse, l’association propose une vision ouverte de la danse et a pour mission de la faire partager au plus grand nombre et organise depuis 4 ans les Sobanova Dance Awards. Cette année le jury était présidé par Mourad Merzouki, Directeur artistique du CCN de Créteil, qui a décerné 3 autres prix et des propositions de diffusion exceptionnelles.
GRAND PRIX DU JURY
Johana Malédon pour sa pièce “A bientôt” 2000 € remis par la société Orea, 50 heures de studio au Centre du Marais, programmation Scène Ouverte et prochain concours Sobanova.
C’est un projet artistique basé sur le voyage, et toutes les notions qui s’y raccrochent. Un projet sur le départ, un chemin, intérieur et spatio-temporel. Des corps en mouvement, gorgés d’histoires, de racines, qui s’inscrivent dans un moment présent. « À Bientôt Un départ. À la fois l’amorce et la conclusion d’un voyage. Un simple déplacement d’un point à un autre, dans l’espace et dans le temps. Un arrachement. Ensuite, tous les fragments de cette même entité se sont mélangés, chevauchés, opposés et/ou entraidés. À travers une micro politique interdépendante, ils ont évolué (et continuent) danse ce que l’on pourrait appeler une multi-dimensions, où les antipodes se succèdent brutalement jusqu’à l’émergence d’une intégration mutuelle. L’idée d’une émancipation semble tout de même possible, mais partielle de par les apparentes liaisons qui les maintiennent en relation (implicite et/ou explicite). Dans cette perte de repère, les souvenirs envahissent son esprit pour prendre peu à peu leur sens et la profondeur, mais qu’après le retour. Voilà ce qu’il s’est passé ensuite. …selon moi. » C’est une question de corps, d’espace, de mémoires et d’histoires. Un voyage sous toutes ses formes. J’ai été énormément inspiré par un voyage que j’ai fait en Israël pendant plusieurs mois, ou j’ai découvert une nouvelle culture, un nouveau pays, ses paysages, ses habitants, sa langue. Artistiquement ça a été un déclic, un enrichissement, une grande porte ouverte. La musique de cette pièce est une création personnelle composée d’enregistrements audio pris pendant ce voyage. Des enfants, l’alarme du jour de l’indépendance, des rencontres dans un bus… Des souvenirs audio, qui comme la madeleine de Proust me ramènent là-bas.
COUP DE CŒUR DU PUBLIC
Sarah Adjou pour sa pièce “Exhibition” 2000 € du CCN de Créteil, co-prod, 1 résidence et 1 programmation au Festival Kalypso.
Retrouver une forme de pureté brute, dénuée de toute représentation et libérée de la pression sociale. Ces contraintes nous poussent à la fois à la conformité, tout en inculquant un rapport maladif à la productivité et à la performance. Être à la fois comme tout le monde, mieux que tout le monde, et vu par tout le monde. Refuser cela, ce n’est pas simplement évoluer, c’est opérer une mutation, en acceptant la simplicité comme une modernité ultime, et non un retour à la primitivité animale.
COUPS DE CŒUR DU JURY
Ilario Santoro pour sa pièce “Je pense donc je ne suis pas” 1 résidence à Pôle Pik
A travers ce projet le but étant d’amener le public petit à petit dans un crescendo, rythmé à la fois par la musique et les corps dansant. Le but de ce crescendo et de pouvoir exprimer au mieux l’idée de torture psychique, appartenant à une souffrance intemporelle pour arriver à un combat engagé.
Alexie Tmd & Dylan Posseme Cie Adon pour leur pièce “Ori” 1 résidence à Pôle Pik et 1 programmation au Festival Karavel
Le nom de la pièce « Ori » tient sa racine de l’hébreu et signifie « ma lumière ». La lumière désigne ce par quoi les choses (ou au figuré l’esprit) sont éclairées. La lumière de l’être peut se traduire par ses envies, ses convictions ou ses objectifs. Ori est aussi tiré du mot « origine », mot qui marque le départ des inspirations pour cette pièce. L’origine est le point de départ de l’être humain. Qu’elle que soit l’origine sociale, culturelle ou ethnique, c’est à partir de là que l’homme évoluera pour se trouver à part entière en tant qu’individu et trouver sa lumière. En observant la société d’aujourd’hui, on se rend compte que donner du sens à sa vie et trouver sa personnalité est comme le mal du siècle. On va lui donner le terme de « quête identitaire ». Cette pièce parle donc d’identité, c’est l’expression même de leur propre identité, où la danse est entre autre un outil pour mieux se comprendre, se trouver et transmettre. C’est donc à travers « ORI » qu’ils vont exprimer cette quête identitaire, pour eux-mêmes et pour le public, pour que chacun trouve une réponse à ce qu’il cherche en tant qu’être humain. Trouve t on le bonheur en sortant des normes que nous impose la société d’aujourd’hui ?
Zack Reece, White lights 1 formation La Fabrique de la Danse
« En plus d ‘être de beaux artistes individuellement, les 6 membres de White Lights ont travaillé ensemble tous l ‘été afin de trouver un but commun et une cohésion de groupe. Il y a en effet 5 membres apparents mais un 6ème agit en qualité de chef d ‘orchestre et de chorégraphe : Zack Reece. Malgré le fait que White Lights n ‘ait même pas encore 1 an, c ‘est devenu pour ces protagonistes bien plus qu ‘un simple nom mais une philosophie de vie, de pensée. Il n‘y a qu‘à voir que ces 6 membres d ‘univers, de parcours et d ‘expérience différent forment une et une seule entité sur scène. »
Prochains événements
• Carte Blanche Chorégraphe #9 : Julien Desplantez du lundi 29 avril au vendredi 3 mai 2019 de 10h à 14h. Restitution de l’atelier le vendredi 3 mai 2019 à 20 heures au Théâtre Douze
• Scène ouverte dédiée aux compagnies de la région PACA : Festival International Vaison Danse 2019, 22 juin au 27 juillet
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