La société, hébétée par la télévision, les loisirs et la consommation à outrance, ne songe plus qu’à se distraire. Présenté comme un show de télé réalité, la pièce se déroule à Ennet House, un centre de désintoxication où se croisent et s’entremêlent des personnages à la dérive, singuliers et attachants. Une vidéo clandestine, L’Infinie Comédie, suscite chez ceux qui la regardent une addiction mortelle.
Jester Show est la première adaptation au théâtre du roman fleuve (1486 pages dont 157 de notes) de David Foster Wallace L’Infinie Comédie, publié en 1996 et traduit en français seulement en 2015.
JESTER SHOW
D’après L’Infinie comédie de David Foster Wallace
Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Francis Kerline, traduction des notes Charles Recoursé,
publié aux Editions de l’Olivier pour l’édition en langue française
Adaptation, mise en scène, scénographie et costumes Laurent Laffargue
Jeu Antoine Basler, Déborah Joslin
Son Raphaël Girardot
Maquillage Muriel Leriche
Coréalisation La Reine Blanche – Les Déchargeurs et Compagnie du Soleil Bleu
Avec le soutien de l’OARA (Office Artistique de la Région Nouvelle Aquitaine)
La Compagnie du Soleil Bleu est conventionnée par le ministère de la Culture et de la Communication (DRAC Nouvelle Aquitaine) et subventionnée par le conseil régional Nouvelle-Aquitaine, la Ville de Bordeaux et le conseil départemental de la Gironde.
Durée : 1h15LES DÉCHARGEURS
Du MARDI 16 OCTOBRE au SAMEDI 3 NOVEMBRE 2018
Du mardi au samedi à 21h30
Laurent Laffargue avait recu la proposition de Pierre Mazet, directeur de l’Escale du livre a Bordeaux de faire une lecture a l’occasion de la parution du livre en francais. Mais il etait reste, dit-il, sur sa faim, et a voulu faire une mise en scene de ce texte presque meconnu chez nous. «Le theatre n’a pas le temps de la lecture mais il a d’autres armes.» Sans doute, mais attention danger! Il y a une mode actuelle: adapter au theatre des essais, romans, etc. Mais rares ceux qui, meme universellement connus, resistent a l’epreuve d un grand ou petit plateau de theatre. «J’ai, dit le metteur en scene, cherche a traduire une atmosphere : a partir de plusieurs extraits qui me semblaient condenser les themes de Wallace. J’ai cherche a creer un univers ou se rencontreraient le texte et le spectateur.» On veut bien, mais au-dela de ces intentions assez convenues et qui ne mangent pas de pain comme on dit dans Le Cantal, qu’en est-il sur scene ?